137 Procédures pour abus fictif
Menaces de mort d’Allemagne et Autriche
L’éducateur de cette crèche de Coblence avait entre-temps reçu la protection de la police
Un abus fictif, un éducateur menacé de mort, des dizaines de procédures. C’est une affaire qui laisse sans voix.
Coblence
À l’automne 2020, une mère de famille musulmane a affirmé, dans une vidéo en arabe, que sa fille alors âgée de quatre ans avait été violée dans la crèche catholique Saint-Martin de Coblence (Rhénanie-Palatinat).
Après des examens gynécologiques pratiqués sur l’enfant, c’est vite devenu clair: les allégations étaient infondées, l’enfant n’a pas été maltraité!
Trop tard: des dizaines de milliers de personnes avaient déjà cliqué sur la vidéo (sous-titrée en allemand) et avaient par la suite déversé leur haine sur le seul éducateur de sexe masculin, le jardin d’enfants lui-même et les enquêteurs. Après des menaces de mort, l’employée de la garderie a reçu la protection de la police. Le jardin d’enfants a fermé pendant deux semaines.
Entre-temps, 137 procédures préliminaires ont été engagées en raison des menaces.
Appel public au meurtre
Selon le procureur général de Coblence, Jürgen Brauer, les procédures portent principalement sur des menaces diffusées sur Internet, allant de la diffamation aux appels publics au meurtre
[…]Selon le procureur général de Koblenz, Jürgen Brauer, aucune procédure n’a été ouverte à l’encontre des parents de la fillette, pour avoir prétendu être une infraction pénale: «Il faut supposer que les parents sont convaincus que leur enfant a été maltraité. Les parents ont quitté Coblence. “
[…]La mère avait évoqué, dans la vidéo, le fait que sa fille aurait été violée par plusieurs hommes, lors de viols collectif contre des enfants.
[…]La police a conseillé à l’éducateur innocent de changer de nom et de quitter le pays
[…]La police lui a notamment conseillé de changer de nom et de déménager à l’étranger. Il était incapable de travailler et s’est retrouvé dans une clinique psychiatrique de jour souffrant de dépression. Il a ensuite subi une crise cardiaque.
L’homme de 44 ans veut rester anonyme, dit à propos des autres allégations: “Par exemple, je suis censé avoir rassemblé des enfants avec une maison mobile et tourné du porno avec eux.”
[…]L’article dans son intégralité sur Bild