D’après un ami d’Audrey Pulvar interrogé par Playbook Paris du site Politico, le patron du Parti socialiste ne semble pas très enthousiaste. À l’occasion d’un dîner organisé l’automne dernier dans un restaurant situé dans le quartier de Bercy, à Paris, un malaise s’est fait ressentir. “Il faisait ses circonvolutions habituelles, alors Audrey, assise à côté de lui, s’est tournée et lui a demandé cash : ‘Mais Olivier, tu me soutiens ?’ Il a été obligé de dire oui”, se souvient le proche de l’ex-journaliste.
“Je suis prête !”
De son côté, Audrey Pulvar est plus déterminée que jamais. Dans les colonnes du Parisien le 26 janvier, elle déclarait à l’occasion de l’annonce de sa candidature : “Nous avons beaucoup de propositions pour sortir de la politique de Valérie Pécresse (l’actuelle présidente de la région Île-de-France, ndlr) qui est celle de l’ancien monde. Je suis prête !” Et d’évoquer une éventuelle alliance avec les écologistes : “Il faudra aplanir certains désaccords, en particulier sur les questions fondamentales comme la laïcité. Mais je ne doute pas que nous parvenions à trouver un chemin commun s’il faut faire barrage à la droite de Valérie Pécresse et de La République en marche.”
Candidate à la présidence du conseil régional d’Île-de-France, Audrey Pulvar peinerait à trouver le soutien d’Olivier Faure, rapporte Playbook Paris de Politico, ce vendredi 12 mars. Un proche de la tête de liste socialiste revient sur un échange pour le moins embarrassant…
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Un ami d’Audrey Pulvar, joint par Playbook hier, s’interrogeait de son côté sur les intentions d’Olivier Faure, assurant que le premier secrétaire n’a jamais paru emballé par la candidature de l’ex-journaliste. Un dîner a même dû être organisé, à l’automne, selon le même — Playbook se l’est fait confirmer — avant que l’adjointe d’Anne Hidalgo n’officialise sa candidature. Il a eu lieu dans un restaurant du quartier de Bercy, en présence des deux, et de responsables socialistes franciliens. Le but : s’assurer du soutien du premier à la seconde. “Il faisait ses circonvolutions habituelles, alors Audrey, assise à côté de lui, s’est tournée et lui a demandé cash : ‘Mais Olivier, tu me soutiens?’ Il a été obligé de dire oui.”
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