Les deux commissions, syrienne et russe, concernées par le retour des personnes déplacées ont affirmé que les pays occidentaux consacrent des fonds pour empêcher le retour des réfugiés syriens à leur patrie et que la soi-disant « Conférence de Bruxelles » vise à déstabiliser la situation en Syrie et dans la région.
Dans un communiqué conjoint, les deux commissions ont fait savoir que les décisions de la Conférence de Bruxelles qui avait prétendu avoir octroyé de l’aide humanitaire aux Syriens et qui avait été tenue sans la consultation avec le gouvernement syrien déstabilisent la situation en Syrie et dans la région au lieu de reconstruire les établissements et les infrastructures afin de réactiver le retour des Syriens à leur patrie.
Le communiqué indique que les pays occidentaux consacrent des fonds pour empêcher le retour des réfugiés, qui se trouvent actuellement dans les camps, à leur patrie et pour les faire rester sur les territoires des pays d’accueil, où il n’y a pas de vie digne pour eux, soulignant que le gouvernement syrien déploie tout effort disponible pour assurer le climat approprié aux citoyens et reconstruire ce que le terrorisme avait détruit.
Les deux commissions ont affirmé que la ligne des pays occidentaux dans l’octroi de l’aide à la Syrie se soldera par la réanimation du terrorisme, la provocation d’une crise économique et sociale et le déplacement des citoyens.
« Les pays occidentaux font la différence d’une manière catastrophique dans la manière de l’octroi de l’aide humanitaire en Syrie, parce qu’ils refusent de l’octroyer aux zones qui sont sous le contrôle du gouvernement légal, de contribuer à la reconstruction des infrastructures sociales et au retour des réfugiés et d’intensifier les sanctions économiques à l’ombre de la propagation du Covid-19 », ont-elles conclu.
(Merci à Lebourhis)