Marlène Schiappa a tenu à rappeler que «les responsables politiques» n’étaient pas là «pour subir face aux offensives de l’islamisme radical» mais «pour prendre des décisions (…) même quand elles sont difficiles». Et de rappeler que l’association Millî Görüş avait des «accointances avec les sphères d’Erdogan (président de la République de Turquie, NDLR)» et qu’elle avait refusé de signer la charte pour l’islam de France, pourtant créée et ratifiée par des fédérations musulmanes. (…)
Malgré cela, Marlène Schiappa «ne pense pas qu’il faille» interdire Millî Görüş. «Si je venais vous dire que nous allons interdire toutes les associations avec lesquelles nous sommes en désaccord ou que nous considérons comme non-républicaines, vous seriez le premier à me dire que c’est une atteinte forte à la liberté d’association», a-t-elle ensuite précisé à son interlocuteur.
Merci à MarcelVincent