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Mattias Tesfaye est le fils d'un immigrant éthiopien mais porte un prénom traditionnellement danois. Il est député au Folketing depuis 2015. Avant de rejoindre les sociaux-démocrates en 2015, il a été un membre éminent et ancien vice-président du Parti populaire socialiste. Il a également été membre à la fois de l'Alliance Rouge-Verte et du Parti Communiste du Danemark / Marxiste-Léniniste, aujourd'hui disparu.

En octobre 2020, il expose son plan pour lutter contre la criminalité juvénile destiné aux personnes issues de l'immigration. Ce plan fait suite au discours à l’ouverture du parlement de la Première ministre Mette Frederiksen qui accusait les jeunes issus de l'immigration (indvandrerunge en danois) d'être les auteurs les plus courants de comportements antisociaux dans des lieux tels que les gares ou les trains métropolitains (S-tog). Tesfaye tout en reconnaissant qu'il y a aussi des Danois de souche qui commettent des crimes graves, a souligné que les statistiques sur les jeunes issus du « Moyen-Orient » ne mentent pas. «  Nous avons un problème et nous devons le résoudre, et non, ce n’est pas la faute de la société »

Wikipedia

Copenhague considère la capitale du régime Assad comme une « ville sûre ».

À trois mois d’obtenir son diplôme de fin d’études secondaires au lycée de Nyborg, sur l’île danoise de Fionie, une réfugiée syrienne de 20 ans, Aya Abou-Daher, a reçu à Pâques une lettre de l’Office des étrangers lui indiquant que son titre de séjour provisoire ne sera pas renouvelé.

Un choc pour cette jeune femme originaire de Damas, arrivée en 2015 avec ses parents fuyant la guerre civile en Syrie, qui dit « craindre » pour sa vie en cas de retour dans son pays. Ce retrait du permis de résidence, relayé par ses camarades et le corps enseignant sur les réseaux sociaux, a été largement médiatisé.

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Cette décision a été critiquée notamment par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), Amnesty International et le Conseil danois d’aide aux réfugiés (DRC). « L’absence de combats dans certaines régions de Syrie ne signifie pas que les gens peuvent rentrer en toute sécurité », observe Charlotte Slenter, secrétaire générale de DRC, jugeant « étrange la position des autorités danoises que ni le HCR ni aucun autre pays européen ne partagent ».


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Le porte-parole des socialistes populaires, Karsten Honge, a exhorté le ministre de l’Immigration, Mattias Tesfaye (cf Image), à laisser Aya Abou-Daher rester au Danemark. Réagissant aux critiques, M. Tesfaye a réaffirmé que « le Danemark ne fonde pas sa politique migratoire sur quelques cas montrés à la télé. Nous devons avoir des principes et la loi est égale pour tous. »


« Nous avons été sincères en disant dès le début aux réfugiés qu’ils bénéficient d’un statut temporaire et qu’ils doivent retourner chez eux lorsque la paix sera établie », a-t-il souligné. Et de rappeler que le Comité de recours des réfugiés, une instance d’appel dirigée par un juge, « a donné son feu vert au retour en sécurité des Syriens dans la région de Damas ».

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Interpellée le 13 avril au Parlement, la première ministre Mette Frederiksen a défendu sa politique. « Si vous êtes un réfugié, c’est parce que vous avez besoin de protection. Et si ce besoin disparaît parce que vous n’êtes pas persécuté ou qu’il n’y a pas de circonstances qui l’exigent, vous devez bien sûr retourner dans le pays dont vous venez. »

Le Figaro


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