Sir Isaac Newton est considéré comme un bénéficiaire potentiel des “activités de l’ère coloniale” au sein d’un projet de “décolonisation” du programme d’ingénierie de l’université de Sheffield.
Les étudiants qui étudient les trois lois du mouvement du mathématicien et scientifique, qui sont au cœur de la physique moderne, pourraient voir leur enseignement modifié afin d’expliquer les “origines mondiales et le contexte historique” de ses théories, selon des documents.
Ces plans s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par la faculté d’ingénierie pour “remettre en question les préjugés conscients et inconscients de longue date” parmi les étudiants, pour s’attaquer aux visions “eurocentriques” et aux démarches de “sauveur blanc” dans les sciences et les mathématiques, et pour promouvoir une “conception inclusive”.
[…]Les documents n’expliquent pas comment Newton est supposé avoir bénéficié du colonialisme. On sait cependant qu’il détenait des parts dans la South Sea Company qui faisait le commerce des esclaves.
Newton avait initialement fait du bénéfice, mais avait ensuite perdu 20 000 £, une fortune à l’époque, après que la société connut des difficultés financières.
[…]Le mois dernier, le Telegraph a révélé qu’un professeur d’Oxford avait qualifié la notation musicale de “colonialiste” dans le cadre des propositions de la faculté visant à remettre en question la “complicité avec la suprématie blanche” de son programme de musique, qui va de Mozart à Beethoven.
Un consultant qui anime des ateliers sur la diversité dans de nombreuses universités de premier plan a déclaré au Telegraph que l’élan de décolonisation se déplace des cours de sciences humaines vers les sciences dures, avertissant que le secteur est ” conquis ” par ” la théorie critique de la race, mais sans nommer la chose ainsi”.
“Je suis employé par les universités pour dispenser cette formation, mais pour moi, la formation à l’égalité, à la diversité et à l’inclusion, c’est l’égalité des chances, la diversité de la pensée et l’inclusion de l’action – c’est tout”, ont-ils déclaré.
“Mais ce truc est totalement différent. Il s’agit de toute évidence d’enseigner aux gens à devenir des militants.”
Le professeur Frank Furedi, sociologue à l’université de Kent, a déclaré : “Ce qu’ils appellent ‘reconnaître le passé’ est en fait une sorte de présentisme, où l’on lit l’histoire à l’envers. C’est une façon de socialiser les étudiants en leur faisant sentir que quelque chose ne va pas dans leur propre milieu, dans la vie de leurs ancêtres, et en les culpabilisant.”
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