Pendant la vague migratoire de 2015, la Suède, réputée accueillante, reçoit 162.877 demandeurs d’asile. Parmi eux, 24 000 sont des mineurs non accompagnés afghans.
Les services d’immigration, débordés, peinent à traiter leurs demandes avant qu’ils n’atteignent la majorité, réduisant leur chance d’obtenir l’asile.
Un temps long durant lequel ces jeunes vont à l’école, apprennent le suédois, imaginent leur futur dans le pays. Mais la Suède a durci sa politique migratoire et exécute des décisions d’expulsion vers l’Afghanistan.
Le sort de milliers de jeunes afghans n’est pas scellé. Certains s’accrochent à une loi d’exception qui leur donne une seconde chance de rester sur le territoire suédois. D’autres, sous le coup d’une expulsion vers leur pays d’origine, décident de fuir à nouveau. Ils laissent tout derrière eux et reprennent la route.
Demandeurs d’#asile : 693e jour de la plateforme téléphonique multilingue de l’OFII en île de France
32 nationalités, réparties de la façon suivante :
Afghans : 18,5 %
Bangladais : 12,5 %
Ivoiriens : 10,9 %
Pakistanais : 10,5 %
Guinéens : 5,6 %#Migrants #LOFIIsengage pic.twitter.com/DhuSK0Zltq— Office Français de l’Immigration et Intégration (@OFII_France) April 27, 2021