Sept anciens membres des Brigades rouges italiennes, condamnés en Italie pour des actes de terrorisme commis dans les années 70-80, ont été interpellés en France ce mercredi matin, à la demande de l’Italie, et trois autres sont recherchés, sur décision d’Emmanuel Macron, a annoncé l’Elysée. Ces cinq hommes et deux femmes ont notamment été condamnés pour des assassinats.
[…]Qui sont les personnes arrêtées ?
Cinq hommes et deux femmes, tous anciens membres des Brigades rouges, ont été arrêtés.
Parmi eux, Marina Petrella, 66 ans, condamnée à la prison à vie et à qui la France a accordé l’asile politique. Le président Nicolas Sarkozy s’était opposé en 2008 à son extradition, autorisée par la justice, en raison de son état de santé.
L’autre femme arrêtée est Roberta Capelli, recherchée “pour l’exécution d’une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre aggravé et trois attentats terroristes commis à Rome entre 1979 et 1982”, a indiqué le parquet à franceinfo.
Parmi les hommes arrêtés figure Sergio Tornaghi, également recherché pour “l’exécution d’une peine de réclusion à perpétuité pour attentat terroriste commis le 12 novembre 1980”, a également précisé le parquet à franceinfo.
[…]L’avocate de cinq Brigades rouges dénonce “une trahison innommable de la France”
L’avocate de cinq de ces sept anciens brigadistes arrêtés, dont Marina Petrella, a dénoncé, ce mercredi, cette opération comme une “trahison innommable de la France” : “Je suis indignée et je n’ai pas les mots pour décrire cette opération qui s’apparente à une mini-rafle”, a déclaré à l’AFP Maître Irène Terrel.
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