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Pour Alexandre del Valle, l’égorgement de Stéphanie Monfermé au commissariat de Rambouillet par Jamel Gorchane, migrant clandestin qui a baigné dans la même mouvance islamiste tunisienne que celle de l’auteur du carnage de Nice de juillet 2016, Mohamed Bouhlel, son ami proche, confirme la responsabilité accablante des dirigeants français qui ont laissé s’implanter l’islamisme et refusé de contrôler l’immigration.

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Jamel Gorchane suivait également le prédicateur islamiste Idriss Nguyen, proche de Tariq Ramadan, membre du Collectif Forces aux Minorités Persécutées, qui dénonce les persécutions de musulmans pour faire croire à ceux de France que tous les mécréants sont islamophobes. Ceci explique d’ailleurs pourquoi sur ses réseaux sociaux, Jamel Gorchane suivait Mélenchon, Yann Barthès, Mediapart, Plenel, FI, Tarik et Hani Ramadan, et autres « chasseurs d’islamophobes » islamogauchistes. Après le meurtre de Samuel Paty, il a d’ailleurs suivi la campagne de lutte contre l’islamophobie « Respectez Mohamed prophète de Dieu »… Nos échanges avec Dominique Lunel, expert des extrémismes religieux ex-conseillère de ministres de l’intérieur, et avec un ami intellectuel laïque de M’saken qui connaît le parcours de Gorchane, confirment les éléments découverts sur son téléphone et les réseaux sociaux : l’égorgeur de Rambouillet a fréquenté en Tunisie les rassemblements du groupe Ansar al-Charia et du parti islamiste Al Karama, allié d’Ennahda au Parlement tunisien. Ces deux groupes ont défendu les insurgés jihadistes qui terrifièrent la Tunisie après la Révolution du Jasmin. Connu pour sa bienveillance envers Daech et sa haine de la France, un des députés d’Al-Karama, Rached Khiari, a justifié, dans un post, l’assassinat de Samuel Paty… Quant à Abou Iyadh, leader d’Ansar al-Charià, ancien d’Afghanistan, il a co-organisé l’attentat contre le commandant Massoud, le 9 septembre 2001 en Afghanistan. Son groupe, bien qu’adoubé par Al-Qaida, a été toléré par Ennahdha, semant la terreur chez les artistes, les intellectuels, les enseignants. Son drapeau noir, comme Daech, a fasciné les milliers de jeunes Tunisiens qui avaient pris d’assaut la faculté de La Manouba, à Tunis, et son recteur, Habib Kazdaghli, qui résista héroïquement. La découverte par la police française de consultations d’anashids, ces chants islamistes guerriers, dans le téléphone de Jamel Gorchane n’ont rien de surprenant.

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