Le personnel des urgences de l’hôpital Émile Roux au Puy-en-Velay s’est mobilisé ce jeudi 29 avril, pour réclamer plus de moyens contre l’insécurité après des agressions, déposant symboliquement des blouses blanches devant l’établissement, ont indiqué manifestants et syndicats.
«Trois agressions ont eu lieu en trois semaines aux urgences, c’est un problème récurrent et ce n’est pas sécurisant, ni pour les agents ni pour les usagers», a déclaré à l’AFP Amandine Rabeyrin, secrétaire général du syndicat CGT-Santé de Haute-Loire. Une soixantaine de membres du personnel soutenus par l’ensemble des syndicats (FO, CFDT et CGT) se sont réunis jeudi après-midi devant l’établissement avec des pancartes sur lesquelles était écrit «stop violence» ou «qu’attendez-vous pour nous protéger?». Tous les corps de métier étaient représentés : infirmières, aide-soignants, brancardiers, médecins, agents administratifs. Le personnel réclame le recrutement d’un agent de sécurité 24 heures sur 24.
Vendredi, une infirmière avait été agressée verbalement par un patient et son collègue qui avait tenté de s’interposer avait été mordu par cet homme, sur lequel une arme blanche avait été retrouvée. «On a de plus en plus de gens incontrôlables, sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, et il est souvent trop tard quand la police arrive», a témoigné cette infirmière sous couvert d’anonymat.