Son nom est réapparu dans la presse après la décision de déclarer l’assassin de Sarah Halimi pénalement irresponsable. Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, après avoir fumé une quinzaine de joints à son domicile, Romain Dupuy, alors âgé de 20 ans, se rend à l’hôpital de Pau où il a déjà été soigné à trois reprises pour schizophrénie, armé d’un couteau de cuisine et de tournevis cruciformes. Il tue sans les connaître une infirmière et une aide-soignante de 40 et 48 ans, poignardant l’une, décapitant l’autre ; quelques semaines plus tard, il tire sur les policiers venus l’interpeller à son domicile.
Psychotique et pris d’une « bouffée délirante » lors de son passage à l’acte, Dupuy a été déclaré pénalement irresponsable par un arrêt définitif de la cour d’appel de Pau rendu en 2007 ; Depuis seize ans, Romain Dupuy fait l’objet d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte. « Un régime quasi carcéral », soulignent ses avocats. Ils ne réclament pas la levée de la mesure d’hospitalisation sans consentement visant leur client, mais, « simplement, [son] transfert dans un service psychiatrique ordinaire, au régime plus souple et adapté à sa situation actuelle »