Un fermier sans défense, blessé par balle à la colonne vertébrale par des voleurs et laissé paralysé il y a 20 ans en Afrique du Sud, a été attaché sur son fauteuil roulant et cruellement étranglé à mort lors d’une deuxième attaque.
Neil McKay, 46 ans, a été retrouvé par sa mère désemparée lorsqu’elle s’est rendue à la ferme de Winterton pour voir comment il allait.La veuve Bev est montée à l’étage et a trouvé son fils handicapé attaché sur son fauteuil roulant dans sa chambre.
Les enquêteurs de la police ont déclaré qu’il avait été étranglé par ses ravisseurs, qui s’étaient cachés près de la propriété, attendant que Neil soit seul.
Sa mort a suscité la fureur dans la ville de Winterton, dans la province du KwaZulu-Natal, d’autant que ses agresseurs n’ont pas été capturés après la première agression.
Alf Lees, député de l’Alliance démocratique pour la circonscription d’Uthukela, a déclaré : “Qui assassinerait un homme en fauteuil roulant ? Un homme qui n’était pas armé et physiquement incapable de se défendre ?“. Neil était un homme de paix, doux et amical, qui refusait de porter ou d’avoir une arme, bien qu’il vive dans une ferme où son défunt père lui permettait de travailler en fauteuil roulant.
Il semble que ses agresseurs surveillaient la ferme et ont attaqué Neil, sans défense, lorsque son directeur et son personnel étaient partis et qu’il était seul pour la soirée. Ils ont d’abord vidé le coffre-fort, puis ont apparemment traîné Neil dans sa chambre à coucher, où ils l’ont brutalement étranglé à mort, après l’avoir attaché sur son fauteuil roulant.
Bien que 20 ans se soient écoulés depuis la première attaque contre Neil, les agresseurs n’ont jamais été condamnés et Mme McKay a dû vivre cette expérience et maintenant son meurtre.
Son père Bert a modifié leur ferme à Winterton pour permettre à Neil de la diriger depuis son fauteuil roulant. Il est décédé il y a plusieurs années et a laissé Neil gérer seul l’élevage de poulets de la famille.
La police sud-africaine n’a encore procédé à aucune arrestation.
