Ce Messin de 40 ans, poursuivi mercredi devant le tribunal correctionnel pour trois vols et une agression, est schizophrène. Il consomme des stupéfiants. Son avocat, Me Elliot Hellenbrand, a tenté de faire le parallèle avec la décision d’acquittement rendue dans l’affaire Sarah Halimi.
[…]Nabeel Abu-Hamad est schizophrène. L’expert l’a reconnu. Le juge d’application des peines estime que la détention n’est pas la solution. L’homme prend des médicaments, qu’il marie aux stupéfiants. Un cocktail forcément explosif.
Me Elliot Hellenbrand laisse son client crier, s’exprimer de manière incompréhensible. Il veut que la maladie soit indéniable. « Il y a eu récemment une décision, dans l’affaire Halimi, qui dit qu’en France on ne juge pas les fous. » L’avocat réclame la relaxe, ou a minima une contre-expertise et une hospitalisation d’office. « Mon client agit sans la moindre cohérence. Il n’a plus de discernement. S’il est condamné, il fera ses 18 mois, ressortira, revolera une trottinette et on le retrouvera là… »
Le parquet requiert 18 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Le tribunal a suivi intégralement le parquet. Me Hellenbrand a annoncé interjeter appel.