Escorté par trois gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention), Yacine J., 27 ans, connaît bien le box des prévenus du tribunal correctionnel de Montauban. Jogging marine «Adidas», ce délinquant notoirement connu des gendarmes de la brigade de Valence-d’Agen, a déjà vingt-deux mentions à son casier judiciaire notamment dans des affaires de stupéfiants.
Surpris à au moins deux reprises au volant de sa Citroën C4 entre le 30 avril et le 2 mai derniers à Valence-d’Agen et Golfech alors qu’il n’a plus le permis de conduire depuis janvier dernier, le Valencien a payé cher, ce mardi, ses délits routiers.
Jugé en comparution immédiate, ses dénégations et ses explications alambiquées n’ont pas convaincu le président Emmanuel Abentin, et surtout l’une des juges – assesseurs, Laëtitia Zabka qui n’est autre que son juge d’application des peines (JAP). « Ce n’est pas moi qui étais au volant », jure Yacine faisant un sourire à sa mère qui assiste au procès dans la salle d’audience.
[…]
« Il ment au vu de son passé carcéral », lui répond Me Nicolas Antonescoux réclamant la relaxe de son client devant les « doutes » et le « manque de preuves ». Le tribunal ne l’entend pas de la même oreille en suivant les réquisitions, Yacine regagne huit mois après sa dernière incarcération, la prison de Seysses, à Toulouse.
La Dépêche
(Merci à Frank)