« Vous êtes allés aux portes de l’enfer. » Au commissariat d’Arles, Enzo Alias-Blanes en est resté coi. Venu témoigner de l’agression d’un de ses militants dans le quartier Barriol, le candidat RN aux élections départementales se voit répliquer par les policiers : « Il ne faut jamais aller là-bas, vous êtes fous ! » Samedi 8 mai, trois militants du Rassemblement National distribuent des tracts dans ce quartier sensible, quand l’un d’eux est insulté par des individus. « Ils l’ont traité de “facho” et de “raciste” à huit contre un, avant de lui courir après, de le jeter par terre et de le frapper à coups de pied », témoigne Enzo Alias-Blanes. Devant le lynchage, ce dernier se précipite pour faire fuir les agresseurs. Bilan : Joachim, jeune militant, souffre de gros saignements aux deux genoux, aux avants-bras, aux coudes et aux mains…
« On avait croisé ces “jeunes” précédemment et il y avait parmi eux des guetteurs et des dealers. Le fait qu’on soit là les a dérangés dans leur trafic », assure le candidat RN. Les policiers évoquent de leur côté des règlements de compte récurrents et des fusillades