L’armée israélienne a démenti, tôt vendredi 14 mai, être entrée dans la bande de Gaza, comme elle l’avait soutenu plus tôt dans la nuit. Interrogé par l’AFP, son porte-parole a évoqué “un problème de communication en interne” pour justifier ce démenti. Peu après minuit, l’armée de l’Etat hébreu avait déclaré que “l’aviation israélienne et des troupes au sol mènent actuellement une attaque dans la bande de Gaza”. Interrogé par l’AFP, le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus, avait confirmé que des soldats israéliens étaient entrés dans l’enclave palestinienne.
Deux heures plus tard, l’armée a publié une “clarification” pour dire “qu’il n’y avait actuellement pas de troupes dans la bande de Gaza”. Son porte-parole a précisé que des troupes bombardaient l’enclave palestinienne, mais de l’extérieur du territoire.
Les raids israéliens ont fait 103 morts
Face à la multiplication des tirs de roquettes par le Hamas et le Jihad Islamique, l’armée israélienne avait déployé chars et autres véhicules blindés le long de la barrière séparant Israël de la bande de Gaza. “Nous sommes prêts et nous continuons à nous préparer à différents scénarios”, avait plus tôt déclaré le porte-parole de l’armée de l’Etat hébreu, précisant qu’une invasion terrestre était “l’un des scénarios”. Le ministère de la Défense avait donné le feu vert à l’armée pour mobiliser au besoin plusieurs milliers de réservistes.
Les forces israéliennes ont en parallèle continué de bombarder des sites du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, où des centaines de personnes ont dû quitter leurs maisons précipitamment pour fuir les frappes. Les attaques de l’Etat hébreu ont fait depuis lundi 103 morts, dont 27 enfants, et 580 blessés au sein de l’enclave palestinienne, selon un dernier bilan du ministère local de la santé.
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FranceInfo