Le gouvernement a accordé une aide de 30 millions d’euros au Maroc pour aider à financer le déploiement de la police dans la lutte contre l’immigration irrégulière en pleine crise par la pression subie par Ceuta, où ils ont nagé plus de 6.000 personnes jusqu’à présent cette semaine à la passivité des autorités du royaume alaouite. En 2019, il avait déjà reçu 32 millions supplémentaires.
Aujourd’hui lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, marquée par l’épisode sans précédent que connaît depuis les premières heures de la matinée de lundi la ville autonome devant l’avalanche de citoyens marocains – dont de nombreux mineurs – qui ont réussi à entrer sur le sol espagnol de manière irrégulière.
Ces fonds serviront à financer à la fois les dépenses liées aux actions de surveillance des frontières et de lutte contre l’immigration irrégulière et l’entretien des matériels utilisés dans leurs missions par la police marocaine, tout en incluant les “déploiements opérationnels”.
Le 23 août 2019, l’exécutif de Pedro Sánchez a déjà accordé une aide à la coopération policière internationale au Maroc d’un montant de 32 369 000 euros pour contribuer à la lutte contre l’immigration irrégulière, le trafic d’immigrés et la traite des êtres humains.
Lors de son intervention, M. Grande-Marlaska a indiqué que le nouveau poste qui sera attribué au Maroc avait déjà fait l’objet d’une allocation préalable dans le budget du ministère de l’Intérieur et qu’il fait partie des aides que l’exécutif accorde à différents pays africains – Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mauritanie, Sénégal et Tunisie – avec lesquels l’Espagne entretient une relation fluide pour le contrôle des flux migratoires.