«Evidemment, le Front républicain doit exister » déclare ce dimanche la maire de Paris, invitée du Forum Radio J . sur le cas d’un passage au second tour de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle. Un front républicain qu’elle appelle aussi à appliquer «dès les règionales»
«Marine Le Pen, c’est l’extrême droite. Elle défend d’abord ses intérêts et les intérêts d’une formation d’extrême droite non républicaine et anti républicaine», insiste Anne Hidalgo, invitée du Forum Radio J.
Entre la candidate déjà déclarée du Rassemblement national et Emmanuel Macron, tous deux donnés en tête des intentions de vote à onze mois du premier tour, ce n’est «évidemment pas blanc bonnet et bonnet blanc», dit-elle, ajoutant aussitôt vouloir «tout faire pour que ce second tour soit beaucoup plus ouvert qu’il n’est aujourd’hui, car je crains qu’une grande partie de la population ne se détourne du scrutin».
Interrogée sur des enquêtes montrant qu’une partie des électeurs de gauche du premier tour refuseraient de choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour, Anne Hidalgo assure qu’«évidemment, le Front républicain doit exister, que ce soit pour les élections régionales» ou pour la présidentielle : «Mais cela doit exister quel que soit le candidat républicain étant en capacité de faire échec au Rassemblement national». […]