Vendredi 21 mai, vers 6h du matin, une Nîmoise de 70 ans promène son chien dans les rues de Nîmes quand elle est subitement agressée par deux individus qui prennent la fuite en courant avec son sac à main.
« Je suis sortie avec mon petit chien et il y a eu un choc. Je suis tombée sur le côté, j’étais choquée », témoigne la septuagénaire à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes ce mardi 25 mai. Quatre jours après les faits, la victime, toujours sous le coup de l’émotion, se déplace difficilement en raison d’une douleur à la hanche gauche.
Dans le box, Mouloud, l’accusé de 21 ans qui pourrait être son petit-fils, proteste en arabe. Cet Algérien nie être l’auteur de l’agression et répète à maintes reprises, par la voix d’un traducteur, que son « cœur ne me laisserait pas voler une dame âgée ». Son cœur peut-être pas, mais le reste de son corps a, lui, bien été vu ce matin-là aux abords de l’agression. « Oui, j’ai vu madame », confirme même Mouloud qui, hélas, n’a rien vu du vol…
Alors comment explique-t-il sa fuite en courant filmée par les caméras de vidéosurveillance de la ville de Nîmes ? « Mon collègue m’a dit de courir, alors j’ai couru », répond-il. (…)