26/05/21
21/05/21
Pour soulager les riverains de la place de Stalingrad, les pouvoirs publics ont décidé d’ouvrir la nuit un parc voisin, où le trafic et l’usage de la drogue doivent s’effectuer de façon moins problématique. Une solution temporaire qui fait polémique.
Comment faire en sorte que la place de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, ne soit plus, jour et nuit, une vaste zone de trafic et de consommation de drogue, « le sanctuaire européen du crack », selon les mots du maire (PS) d’arrondissement, François Dagnaud ? Devant la montée des tensions et l’exaspération des riverains, les pouvoirs publics ont décidé, lundi 17 mai, de transférer temporairement ce marché à ciel ouvert à 500 mètres de là, dans un parc public désormais ouvert la nuit, les jardins d’Eole.
Organisé conjointement par l’Etat et la Ville de Paris, ce transfert est déjà contesté. « Parquer les toxicomanes dans un jardin pour enfants, c’est une très mauvaise solution qui ne fait que déplacer le problème », critique Pierre Liscia, habitant du quartier et candidat sur la liste de Valérie Pécresse (Libres !) aux élections régionales. « La situation était devenue insoutenable pour les riverains de Stalingrad, réplique Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo à la Mairie de Paris
20/05/21
Évacués de la place Stalingard lundi par la préfecture, les toxicomanes ont été temporairement regroupés dans le parc, où ils sont autorisés à rester jusqu’à 1h du matin. Les riverains déplorent cette solution.
La tension entre les habitants du quartier de Stalingard et les consommateurs de crack a pris une nouvelle dimension. Excédés par la présence des toxicomanes et les nuisances qui en découlent, les riverains se sont mobilisés à leur fenêtre la semaine dernière et ont manifesté leur mécontentement par un concert de casseroles.
Mercredi, certains sont descendus dans la rue, fustigeant la décision de la préfecture d’évacuer la place Stalingrad et de regrouper les consommateurs de drogue aux jardins d’Éole une partie de la nuit.
Pour soulager les riverains de la place de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, les pouvoirs publics ont décidé en début de semaine d’ouvrir la nuit un parc voisin, où le trafic et l’usage de la drogue doivent s’effectuer de façon moins problématique. Mais la solution temporaire fait déjà des remous. Près d’une centaine de riverains du jardin d’Eole à Paris ont protesté, mercredi 19 mai, contre cette décision des pouvoirs publics.