Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 4h30 du matin, rue Auguste Broussonnet (Montpellier), un jeune demandeur d’asile âgé de 23 ans est en proie à une crise de colère incontrôlable. Hors de lui et sans raison apparente, il ouvre la fenêtre de sa chambre et se met alors à lancer tout ce qui lui passe par la main, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien dans la pièce. Pas moins de deux télévisions, un bureau, une armoire…
[…]La Police, contactée, interviendra quelques instants plus tard face à un individu muet puis borné, invoquant son refus d’obtempérer car l’interprète mobilisé sur l’opération pour enregistrer ses déclarations, parle l’arabe mais n’est pas, « comme lui », d’origine tunisienne.
Même argument pour justifier son refus de coopérer avec l’avocat. Mais le jeune homme donnera quand même son accord, malgré tout, pour se faire ausculter par le médecin… qui n’est ni tunisien ni bilingue. Pas grave, visiblement puisque, comble de l’ironie, le jeune demandeur d’asile finira par s’adresser à lui…. en français !
Il sera convoqué… en français
Il fait l’objet, le 31 août prochain, d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) qui est, pour l’anecdote, la méthode la plus classique conduisant devant le Tribunal Correctionnel.
(Merci à Gérard)