31/05/2021
Des fouilles ont révélé qu’il faisait entrer clandestinement en prison des livres de propagande islamique, et qu’il écrivait lui-même au sujet de l’islam radical des pages manuscrites. Il aurait également hurlé des insultes à l’égard des mécréants et des «Kouffars», et s’en est pris d’après nos informations à des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire ainsi qu’à ses codétenus, cela à plusieurs reprises.
30/05/2021
Une enquête a été ouverte, mais le Parquet national antiterroriste de Paris ne s’est pas saisi de l’affaire. Au vu des premiers éléments, le parquet de Nantes reste saisi de l’enquête, a-t-il fait savoir samedi 29 mai.
[…]L’ensemble des « éléments d’enquête a été communiqué au procureur de la République antiterroriste de Paris. Il a été convenu, après une nouvelle analyse, qu’en l’état des investigations, le parquet de Nantes restait saisi de cette affaire », a déclaré le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, dans un communiqué. « Cette situation pourra être réexaminée dans les prochains jours en fonction des éléments nouveaux que l’enquête pourra, le cas échéant, révéler », a-t-il ajouté.
[…]Une tablette informatique et un téléphone portable ont été saisis à son domicile dans le cadre de l’enquête sur La Chapelle-sur-Erdre. Leurs « données sont en cours d’exploitation », et « les résultats seront connus en début de semaine prochaine », ajoute le procureur.
29/05/2021
L’assaillant de La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique) n’a pas revendiqué son geste avec un motif terroriste, selon le témoignage de la femme qu’il avait prise en otage vendredi, recueilli par la Section de Recherches de Gendarmerie de Nantes.
L’otage le décrit comme “calme” et “pas menaçant vis à vis d’elle”. Il souhaitait juste se cacher. Par ailleurs, ni face à la policière municipale, ni face aux gendarmes dans le champ, il n’a tenu de propos radicalisés.
On apprend ce vendredi soir que l’individu, au cours de sa fuite, s’est réfugié dans un petit immeuble et a pénétré dans un appartement. Son occupante, une jeune femme, a ensuite été « séquestrée pendant une durée de 2h30 ». Vers 13h10, l’assaillant s’est positionné sur le balcon de l’appartement et a tiré à deux reprises en direction de la gendarmerie située à proximité.
Chapelle-sur-Erdre : “On présente sa schizophrénie comme une évidence, Il est passé 19 fois devant les juridictions et l’aspect psychologique n’est jamais ressorti” (Son ancien avocat)
28/05/2021
En 2016, lors de son incarcération, l’administration pénitentiaire remarque une évolution dans sa pratique de la religion musulmane, plus rigoriste : il dort à même le sol dans sa cellule, fait toutes ses prières, consulte le culte musulman de la prison et, surtout, « utilise un vocabulaire propre aux personnes radicalisées », selon une source proche du dossier. Il est alors isolé des autres détenus.
L’administration pénitentiaire remarque aussi chez lui une vulnérabilité psychologique : l’homme a des tendances schizophrènes, des phases délirantes au cours desquelles il fait état de sa grande religiosité. Il est placé en cellule individuelle jusqu’à la fin de sa peine.
Le 22 mars 2021, il est libéré mais fait l’objet d’un suivi socio-judiciaire pour conduire des soins, notamment en raison de son état de santé mentale. Connu pour ces troubles psychiatriques, l’agresseur figurait dans le « bas du spectre » du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, le FSPRT. Différent du fichier S, celui-ci répertorie les islamistes radicaux présents sur le territoire national et susceptibles de mener des actions terroristes.
Le ministre de la Justice nie l’existence de toute « faille » dans le suivi du suspect. « Il avait purgé sa peine », insiste le ministre, qui assure que l’homme était bien suivi par la justice et par un médecin après être sorti de prison.
Le Parquet antiterroriste n’est pas saisi, rappelle le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. « L’auteur avait purgé sa peine, qui n’a pas été aménagée. Le parquet antiterroriste n’est pas saisi au moment où je vous parle, et il convient de préciser que cet homme faisait l’objet d’un suivi sociojudiciaire qu’il a respecté », déclare le ministre face à la presse. « Ca consistait à rencontrer régulièrement un médecin psychiatre tout en étant fiché au FSPRT. Il a honoré tous les rendez-vous qu’il avait avec l’institution judiciaire. Il avait un domicile et avait un travail. »
«D’un point de vue médical, elle [la policière] est sortie d’affaire, assure une source policière au Figaro. Son état nécessite encore des soins mais il n’y a pas d’inquiétudes, bien que cela ne présume pas de son temps de convalescence et de l’impact psychologique que cette agression aura sur elle. Qu’est-ce qui aurait pu se passer en plus ? Il est évident qu’on en sort pas indemne, ça laisse une marque qui va durablement imprégner le reste de l’existence».
Écroué le 9 mars 2013, le suspect purgeait principalement une peine de 8 ans d‘emprisonnement prononcée par la cour d’assises du nord le 7 octobre 2015 pour vol aggravé.
Il a été libéré le 22 mars 2021 en fin de peine (sans aménagement).
A sa libération, le suivi socio-judiciaire auquel il avait été condamné en 2015 a été mis en place immédiatement, notamment l’obligation de soins.
Il a été rencontré à trois reprises par le service pénitentiaire d’insertion et de probation et a présenté les justificatifs de soins auprès du centre médico-psychologique. Il était également accompagné par une association en lien avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation.
Il avait retrouvé un emploi.
Un suspect au « profil hybride ». Selon une source proche du dossier, le suspect décédé après l’attaque présentait un « profil hybride, radicalisé et malade psychiatrique très lourd ».
Une radicalisation observée en prison. Selon une source proche du dossier, l’homme a d’abord été incarcéré en 2013, après un vol à main armé en récidive avec séquestration. Après une tentative d’évasion, il est à nouveau condamné en 2016. C’est la qu’il se radicalise, avec une pratique rigoriste de la religion. Sa tendance schizophrène est aussi repérée. Il est placé dans une cellule individuelle avant d’être libéré le 22 mars 2021.
Le suspect serait né en 1981 à Saint-Nazaire (France) et vivait à La Chapelle-sur-Erdre (44).
Ndiaga Dieye était inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) et connu pour une pratique assidue de l’islam radical.
Le suspect interpellé après l’attaque au couteau d’une policière municipale est mort (sources proches de l’enquête) #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) May 28, 2021
Le suspect est décédé, selon nos informations. Les secours tentaient de le réanimer depuis son interpellation. Il avait été touché par balles. (Le Parisien)
Grièvement blessé lors de son interpellation, le suspect est actuellement en train d’être réanimé par les services de secours. Il aurait tenté de s’en prendre à des résidents à côté de la brigade de gendarmerie, détaille un proche de l’enquête.
L’homme est connu des services de police. Selon nos informations, il est inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, pour interdiction de se déplacer à l’étranger. Âgé de 39 ans, il est connu pour des fais de droit commun.
Cet homme, connu pour radicalisation, a été libéré de prison il y a quelques semaines (Europe1)
Il avait déjà été mis en cause dans une tentative d’agression en février dernier sur des policiers nationaux (CNews)
Le suspect, connu pour radicalisation, a été interpellé par les gendarmeshttps://t.co/NYLM3oFQGn
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) May 28, 2021
L’individu aurait voulu s’en prendre aux gendarmes de la brigade de La Chapelle-sur-Erdre. Il a blessé deux gendarmes par balle à la main et au bras avant d’être interpellé. “Il y avait une volonté des gendarmes d’interpeller cet homme vivant”, indique une source proche de l’enquête.
Les militaires disposaient de l’identité du suspect avant l’interpellation. Le mobile de l’agression qui s’est produite dans un bureau de la police municipale demeure encore inconnu.
L’assaillant a été interpellé. Il a ouvert le feu sur les gendarmes lorsqu’il s’est retrouvé face à eux. Deux militaires sont blessés, mais leurs jours ne seraient pas en danger. (BFMTV)
Au moment des faits, la policière se trouvait seule au rez-de-chaussée du bâtiment de la police municipale. Trois agents informatiques étaient à l’étage. Selon une source, l’agresseur serait venu pour évoquer un problème “concernant sa voiture“.
Selon les informations du service police/justice de Radio France, le suspect a dérobé l’arme de service de la policière avant de s’enfuir à pied.
Les commerces sont fermés, les clients ont été évacués peu avant 12h. Les autorités nous invitent à éviter le secteur. Les écoles aux alentours ont été sécurisées, selon la gendarmerie. “Les enfants sont confinés dans les écoles et collèges de la ville“, a confirmé un responsable municipal à l’AFP.
180 gendarmes départementaux ont été déployés ainsi que 60 gendarmes mobiles appuyés par les hommes du GIGN et par trois équipes cynophiles. Par ailleurs, deux hélicoptères survolent le secteur.
Selon ce même témoin, le suspect, qu’il décrit comme “grand, costaud”, a donc pris la fuite, avant d’avoir un accident, d’abandonner son véhicule et de repartir à pied. L’automobile a déjà été retrouvée, moteur toujours tournant, au milieu de la chaussée et les pneus éclatés après avoir heurté un terre-plein central. D’après les informations d’Europe 1, le suspect aurait saisi l’arme de service de la policière sans en faire usage. Il n’y a pas de précisions, à ce stade, sur les circonstances de cette agression, ni sur motivations de l’auteur.
La victime, de son côté, est décrite comme une femme “dévouée”, “toujours auprès de nous pour la commune” par Margaux, qui tient un salon de coiffure juste à côté du poste de police, et s’est confiée à Europe 1. “Un service à demander ? Elle est là. C’est un de ses collègues qui m’a appris l’agression, il s’est effondré dans mes bras.”
Un témoin raconte : « Je l’ai vu repartir à pied. Il descendait vers le parking. Je lui ai demandé de l’aide car j’avais un souci avec mon scooter qui ne démarrait plus. Il était calme. Mais quand j’ai vu qu’il était armé, j’ai pris peur. Il est monté dans une Golf. »
Un individu muni d’une arme blanche a blessé une policière municipale sur son lieu de travail.
L’homme a pris la fuite a priori à pieds. Son véhicule a en effet été retrouvé accidenté dans les rues de la ville. Il est activement recherché depuis par les forces de l’ordre. Deux hélicoptères de la gendarmerie, trois équipes cynophile, un escadron de gendarmerie mobile ainsi que le GIGN sont sur place.
“La personne recherchée est dangereuse et armée. Tous les établissements scolaires sont fermés, les enfants sont mis en sécurité par précaution. Nous demandons aux habitants de rester chez eux”, indique la mairie de La Chapelle-sur-Erdre contactée par LCI.
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherche de Nantes
Cellule de crise à La Chapelle-sur-Erdre, commune située à 3 kilomètres au nord de Nantes. Ce vendredi 28 mai, vers 10 heures, un homme a porté un coup de couteau à une policière municipale dans les locaux de la police municipale de La Chapelle-sur-Erdre.
Pour l’heure, aucun élément n’a filtré sur les motifs de cette attaque.
L’agent municipale a été gravement blessée à la cuisse et a été transportée aux urgences du CHU de Nantes. Son pronostic vital serait engagé, selon plusieurs sources.