Un demandeur d’asile qui a violé collectivement une jeune fille de 14 ans évite d’être expulsé grâce à une faille juridique partagée sur Facebook.
Le ressortissant afghan, âgé de 21 ans, refuse de passer un test de dépistage du coronavirus – une obligation pour se rendre en Afghanistan – et les autorités suédoises ne peuvent pas l’y contraindre.
Selon le journal suédois Expressen, 90 % des criminels devant être expulsés de Suède refusent de passer les tests Covid-19 et sont donc autorisés à rester dans le pays.
Il s’agit notamment de plusieurs personnes condamnées pour des “crimes sexuels graves contre des jeunes filles”, a rapporté le journal, ajoutant que des informations sur cette faille étaient partagées dans des groupes Facebook.
La victime de l’homme, âgée de 14 ans, s’était enfuie d’un foyer lorsqu’elle a été attaquée par lui et un autre demandeur d’asile en septembre 2019.
La jeune fille connaissait l’un des deux jeunes hommes afghans et l’a contacté après s’être enfuie. Les hommes l’ont ensuite emmenée dans un appartement où ils lui ont fait boire de l’alcool.
Elle s’est endormie et a découvert à son réveil que l’un des hommes la violait. L’autre homme a ensuite également violé la jeune fille.
Après l’incident, elle est retournée à la maison de retraite et a raconté son calvaire au personnel.
Les hommes ont été condamnés pour ce crime et ont reçu un an et demi de prison en raison de leur jeune âge.
L’un d’eux a pu rester en Suède après avoir purgé sa peine en raison du temps qu’il avait déjà passé dans le pays.
L’autre reste en détention dans la région de Göteborg et risque maintenant d’être expulsé. Il refuse de se soumettre à un test de dépistage du coronavirus ou de se faire vacciner.
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