04/07/2021
Les deux adultes soupçonnés du viol d’une adolescente de 14 ans dans un cimetière de Gand restent en prison, a décidé vendredi la chambre du conseil de Gand.
Les faits s’étaient déroulés le 15 mai dernier dans le cimetière gantois de Westerbegraafplaats. La victime avait rendez-vous avec un ami, mais quatre autres jeunes s’étaient également présentés au rendez-vous. Ils sont suspectés de l’avoir violée et d’avoir publié les images de leur crime sur les réseaux sociaux. L’adolescente a vu ces images. Elle s’est suicidée, quatre jours après les faits.
La police a pu arrêter cinq suspects. Il s’agit de trois mineurs et deux adultes. Les deux suspects adultes ont été placés sous mandat d’arrêt pour viol, attentat à la pudeur ainsi que prise et diffusion de photos susceptibles de constituer une atteinte à l’intégrité d’une personne. La chambre du conseil a confirmé leur arrestation le mois dernier et, vendredi, elle a prolongé leur détention d’un mois. L’enquête est toujours en cours. Les suspects font également l’objet d’une expertise psychologique.
[…]SudInfo
02/06/2021
(Belga) La défense du jeune homme de 19 ans suspecté, comme trois mineurs et un autre majeur, d’avoir violé à Gand une adolescente de 14 ans, qui s’est ensuite suicidée, a demandé la libération sous conditions de son client, a indiqué mercredi l’avocat Steven De Canck. La chambre du conseil de Gand n’a pas encore rendu sa décision quant au maintien ou non en détention des suspects.
01/06/2021
C’est une horrible histoire que relatent ce mardi nos confrères du Nieuwsblad. Le 15 mai dernier Julie*, une adolescente de 14 ans originaire de Gavere (Flandre-Orientale), devait rencontrer un ami au cimetière de Gand, ville dans laquelle habite sa maman. Sauf qu’une fois sur place, ce n’est pas un garçon qui attendait la jeune fille mais cinq adolescents.
Et la situation a rapidement dégénéré. Julie a été agressée avant d’être violée par ses cinq agresseurs qui ont également filmé la scène. Des images qui ont ensuite été diffusées sur les réseaux sociaux. Quatre jours après les faits, Julie est décédée.
« Je sais que ma fille se débattait depuis un certain temps. Elle avait besoin d’aide et malheureusement, il lui a fallu beaucoup trop de temps pour l’obtenir. Elle a eu tellement de mal et ces faits et ces images ont été la goutte d’eau pour elle. Une fille de 14 ans ne peut pas vivre quelque chose comme ça. Elle a vu tout son monde s’effondrer. Sans ces personnes, elle aurait été là. Tout ce que je peux espérer maintenant, c’est la justice. »