«La plupart des gens ne veulent pas quitter leur maison», mais le font parce qu’«ils ne peuvent pas satisfaire leurs besoins fondamentaux», a assuré lundi au Guatemala la vice-présidente américaine Kamala Harris, appelant le pays à collaborer pour s’attaquer aux causes de l’émigration clandestine vers les États-Unis.
«Il est dans notre intérêt collectif que nous travaillions ensemble là où nous pouvons trouver la possibilité de résoudre des problèmes de longue date», a déclaré Mme Harris lors d’une table ronde avec le président guatémaltèque Alejandro Giammattei.
Selon la vice-présidente américaine, «la plupart des gens ne veulent pas quitter leur maison, ils ne veulent pas quitter l’endroit où leur grand-mère a grandi, l’endroit où ils prient, l’endroit où ils parlent leur langue et où leur culture est familière».
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Elle a ensuite adressé un message aux candidats au voyage clandestin: «Ne venez pas. Ne venez pas. Les États-Unis continueront à appliquer leurs lois et à sécuriser leurs frontières… Si vous venez à notre frontière, vous serez refoulés», a-t-elle dit lors d’une conférence de presse commune.