L’unité d’atteinte aux personnes du commissariat local est immédiatement saisie et appréhende trois personnes reliées à l’adresse IP fournie par les opérateurs Internet. Très vite, les deux plus âgés sont mis hors de cause. Les policiers se concentrent sur le plus jeune, notoirement connu pour des faits de délinquance. En audition, il nie tout. Même l’évidence. Pourtant, les charges sont accablantes.
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En garde à vue, et pour seule explication, le « dealer » explique avoir prêté son téléphone. « Il n’a pas le profil du pédophile mais du voyou de quartier. Pour lui, c’est un business comme un autre avec la seule volonté de faire de l’argent », ajoute cette source. Les policiers ont saisi l’ensemble de son matériel informatique -tablette, console de jeux, etc- et n’excluent pas de trouver d’autres éléments à charge. Une information judiciaire a été ouverte. Elle devrait permettre aux policiers d’établir plus précisément l’ampleur de ce trafic et notamment la liste de ses clients. Le dealer a été déféré, un mandat de dépôt a été demandé.