Originaire des Etats-Unis, le groupe d’activistes anonymes tente par tous les moyens de faire fuir les annonceurs publicitaires des médias qui ne partagent pas leur idéologie progressiste. Place à la riposte.
[…]Les méthodes outrancières utilisées par les Sleeping Giants rencontrent un grand succès. Toyota, Nike, SFR… Des centaines de grandes entreprises ont cédé face aux incessantes invectives des ayatollahs de la censure. « Cette entrave à l’exploitation de son activité économique est d’autant plus préoccupante qu’elle est exercée par une organisation très structurée, déployée à échelle mondiale, et agissant toujours sous l’immunité de l’anonymat », explique l’avocat de Valeurs actuelles Me Basile Ader dans le compte-rendu de la plainte. Créés outre-Atlantique en janvier 2017 après l’élection de Donald Trump, les Sleeping Giants se sont rapidement étendus dans le reste du globe. Chaque antenne locale possède ses propres réseaux sociaux, ses propres cibles et ses propres méthodes. Aux États-Unis, les têtes pensantes du mouvement ont fini par être démasquées et sont désormais adulées par les médias progressistes.
En France, les inquisiteurs numériques l’affirment : ils restent anonymes pour se protéger de la « fachosphère » et de la violence de « l’ultra-droite ». Et de potentielles poursuites judiciaires ? La plainte déposée par Valeurs actuelles se fonde sur les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui stipule que toute « distinction opérée entre les personnes morales sur le fondement des opinions politiques » constitue une discrimination. Lorsque cette discrimination entrave également « l’exercice normal d’une activité économique quelconque », celle-ci est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.