(…) “La singularité de l’Afrique c’est qu’elle n’a pas les moyens financiers aujourd’hui de protéger et de relancer son économie, comme l’ont fait tous les autres continents”, a souligné en mai sur RFI le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.
En avril, les chefs des finances mondiales ont accepté d’augmenter les réserves (DTS) du Fonds monétaire international de 650 milliards $ et de prolonger le gel du service de la dette pour aider les pays en développement à faire face à la pandémie. Seulement 34 milliards $ ont été alloués à l’Afrique.
“La France veut aller beaucoup plus loin en réaffectant les DTS destinés aux pays développés au profit des pays africains”, a indiqué un officiel français aux journalistes.
D’après Emmanuel Macron, un “new deal” est nécessaire pour l’Afrique afin d’apporter au continent une bouffée d’air frais.
Aujourd’hui, le président français a appelé les membres du G7 à trouver un accord dans le cadre des efforts visant à redistribuer 100 milliards $ de DTS du FMI aux pays africains.
Alors, comment financer le plan de sauvetage ?
En conférence de presse, M. Macron s’est dit prêt à vendre des réserves d’or pour financer le sauvetage des économies africaines.