Vendredi, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a réuni les préfets et leur a demandé de « faire remonter les noms des étrangers coupables de graves troubles à l’ordre public à expulser en priorité au cours des prochaines semaines », a précisé son entourage.
Autre demande faite aux préfets : envoyer un courrier et convoquer les personnes concernées par une « dégradation » de titre de séjour, qui peut par exemple passer de dix à un an. Comme le prévoit la loi, « tout étranger dont la présence en France constitue une menace pour l’ordre public » peut se voir retirer son titre de séjour.
« Il ressort des éléments de votre dossier que vous vous êtes affranchi du respect des lois et que, ce faisant, vous avez dérogé aux obligations qui vous lient à la République. (…) En conséquence, votre titre de séjour vous a été retiré et [a été] remplacé par une carte de séjour temporaire, valable un an », est-il écrit dans ce courrier. « Tout autre acte de délinquance conduira à un nouvel examen de votre situation qui pourrait aller jusqu’à vous contraindre au départ du sol national », peut-on aussi lire dans ce même courrier.