Les 3 000 clandestins marocains dont près de 1 000 mineurs qui restent bloqués à Ceuta, coûtent 3 millions d’euros par mois aux autorités de la ville en termes d’hébergement et d’assistance. C’est l’annonce faite jeudi par Juan Vivas, le président de l’Exécutif de Ceuta. Une situation «insoutenable» pour la ville, souligne-t-il qui demande au gouvernement central de prendre les dispositions pour assurer la « sécurité » et la « tranquillité » de Ceuta.
« La situation de précarité absolue dans laquelle vivent les migrants, adultes comme mineurs, s’aggrave de jour en jour », a averti Vivas, qui invite l’État à trouver une solution au problème « dans les meilleurs délais pour éviter que le dommage ne soit pas irréparable ». Comme solution immédiate, il préconise au gouvernement « l’expulsion des migrants majeurs et le regroupement familial des mineurs ».
Par ailleurs, le président de Ceuta a demandé au gouvernement de Pedro Sánchez de faire tout ce qui est en son pouvoir pour concrétiser l’entrée de Ceuta dans l’espace Schengen. C’est une opportunité à « ne pas gâcher », car, estime-t-il, il s’agit d’« une décision d’importance historique ». […]