21/06/2021
07/06/2021
La Coupe d’Afrique des nations (CAN) continue de faire des émules en banlieue parisienne. Le terrain de football synthétique du stade Nelson-Mandela de Sarcelles accueillera sa version du tournoi dimanche et lundi après-midi. « L’idée est venue quand on a vu que les autres villes comme Ivry, Aulnay, Créteil faisait leur CAN. On s’est dit qu’avec la diversité qu’il y a à Sarcelles on pouvait le faire aussi », indique Mohammed Amraoui, qui a lancé l’événement.
Ouvertes le week-end dernier, les inscriptions ont permis de constituer seize équipes de huit joueurs et quatre remplaçants originaires de chaque pays représenté : Comores, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Sénégal, Mali, Congo (les deux dans la même équipe), Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie, Ghana, Côte d’Ivoire, Turquie, France d’outre-mer et France. Le caractère cosmopolite de la ville a conduit à ouvrir la compétition à tous les pays.
La participation était au départ fixée à 10 € par joueur, notamment pour financer l’organisation. Il était prévu les bénéfices soient versées à une action en faveur des sans-abri. Cependant cela s’est vite révélé un frein à la participation et la gratuité s’est imposée. « Du moment que ça a été gratuit on a eu les seize équipes », souligne Mohammed Amraoui. Ce sont les footballeurs professionnels sarcellois, Steeve Yago et Riyad Mahrez qui ont réglé le problème. Ce dernier a aussi fourni les lots pour les vainqueurs : chaussures à crampons, maillots de Manchester City et même des places en tribune présidentielle pour voir jouer son équipe à la saison prochaine.
La compétition prévoyait aussi un tournoi féminin. « On n’a pas eu le retour escompté, regrette Mohammed Amraoui. On a réussi à avoir deux équipes, donc on va organiser un match de gala avec elles. »