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25/06/21

23/06/21

Le syndicat d’étudiants UNI dénonce des dérives racialistes à Sciences Po. En effet, l’organisation estudiantine se base sur l’exemple récent d’une professeur invitée considérant que les institutions en France «perpétuent les hiérarchies et oppressions raciales» et que «la blancheur de la nourriture française» entretient la «domination blanche».

L’Union nationale interuniversitaire (UNI), se réclamant de «la droite étudiante» et condamnant les théories racialistes populaires à Science Po Paris, a vivement réagi, dans un communiqué, à un récent direct de l’école de droit diffusé le 17 juin, avec pour thème «Une République blanche? Blanc.hes et blanchité en France»


L’invitée, Mathilde Cohen, professeur à l’Université du Connecticut, y a déclaré que «la France est une nation […] où les institutions ont directement créé et perpétué les hiérarchies et oppressions raciales» et que «[leurs] travaux apportent un regard sur les identités blanches […] pour mettre à nu et critiquer la dominance blanche»

​Elle a également tenu à rappeler qu’un monument à la gloire de la «suprématie blanche», à savoir la statue de Colbert, se tenait toujours devant l’Assemblée nationale.

Soumission aux «théories venues d’Amérique»

La professeur, ajoute l’UNI dans son communiqué, avait en outre publié un rapport intitulé «The Whiteness of French Food. Law, Race, and Eating Culture in France» (La blancheur de la nourriture française. Droit, race et culture alimentaire en France) expliquant «la “domination blanche” à travers la gastronomie française». Le syndicat «constate une fois de plus le glissement progressif de Sciences Po […] vers une école soumise aux théories venues d’Amérique niant la rigueur scientifique au profit de l’idéologie».

fr.sputniknews.com

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