28/06/21
Le collège Bellevue a fait face à un cas inquiétant de radicalisation en milieu scolaire.
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Des statues en arts plastiques objet du courroux du jeune radicalisé
Lors d’un cours d’arts plastiques à l’automne dernier, un élève de 3e a affirmé qu’il est “interdit de représenter des visages”. Sa professeure l’a repris en indiquant qu’il s’agit “d’une posture religieuse” qui n’a “pas de raison d’être en classe” nous confirme le Rectorat de Toulouse. Il n’y aurait pas eu de nouvel incident en cours.
Mais quelques jours plus tard, l’élève est allé voir son enseignant et a tenu des propos “relevant de l’apologie du terrorisme” expliquent les services régionaux de l’Education Nationale.
La professeure a-t-elle été soutenue ?
Fatiha Agag-Boudjahlat dénonce dans son tweet un prof “non soutenue”, “y compris par une grande partie de ses collègues” parce que “le gamin dans ce collège bourgeois vient du Mirail”.
Renseigné par la professeure, le principal aurait pourtant immédiatement prévenu le Rectorat. Cette situation “a dès-lors fait l’objet d’une vigilance toute particulière” souligne l’académie de Toulouse. Le chef d’établissement a été “aussitôt contacté par le référent académique ‘ Valeurs de la République’ et par le cabinet de l’inspection académique de la Haute-Garonne”. L’équipe s’est rendue au collège “pour rencontrer les personnels en réunion plénière” tente de rassurer l’institution.
Exclusion “avec sursis” de l’élève mais enquête ouverte par le parquet
Le référent académique “radicalisation” est intervenu auprès des équipes et une formation sur la prévention de la radicalisation s’est tenue dans les semaines suivantes.
Mais le conseil de discipline s’est prononcé seulement pour une sanction d’exclusion définitive “avec sursis” du jeune. Le procureur de la république de Toulouse a pourtant été saisi et l’élève aurait été interrogé par la police. Le rectorat a déclenché “la protection fonctionnelle” à l’enseignante. Elle a également “pu bénéficier du soutien des assistantes sociales du service social en faveur des personnels.”