Dans les colonnes du JDD, cette semaine, Jean Dujardin a fait quelques confidences sur sa vision de la politique.
“A bas la Macronie !” C’est ce qu’avait déclaré un homme avant de gifler le président de la République, Emmanuel Macron, le 8 juin dernier. L’agression, qui avait été unanimement condamnée par la classe politique avait aboutie, deux jours plus tard, sur une condamnation à de la prison ferme.
Ce 27 juin, dans les colonnes du Journal du dimanche, Jean Dujardin a réagi à cette attaque, et s’est dit “très choqué”. L’acteur, actuellement en promotion pour le film d’Anne Fontaine, “Présidents”, a en effet estimé : “Je ne supporte pas l’humiliation. J’ai connu ça. C’est une douleur qui colle et laisse des marques”.
Pour autant, il n’a pas apporté son soutien au chef de l’État sur le plan politique. Questionné par nos confrères sur sa participation à une éventuelle campagne pour faire barrage à Marine Le Pen (par exemple), il a répondu : “Jamais”. En effet, le mari de Nathalie Péchalat a jugé : “Comme la religion, la politique est une affaire privée : ce que je pense ne regarde personne”.
Et d’ajouter : “Je suis un citoyen, mais je n’aime pas voir un artiste donner son avis. En général, ce genre d’exercice retombe d’ailleurs sur la gueule des signataires : dans les extrêmes, on a toujours l’air con”.
Il y a quelques jours, il assurait également aux Échos qu’il était “souvent sollicité pour apparaître dans des comités de soutien”. Jean Dujardin a constaté que les demandes venaient “de la gauche comme de la droite, mais jamais des extrêmes”. Et de commenter : “Il faut croire que je n’ai pas une tronche d’extrême… J’ai toujours refusé. Mes choix en la matière appartiennent à ma vie privée. C’est mon endroit, point”.