Un Algérien de 17 ans a été arrêté par la police nationale, accusé d’avoir violé une jeune fille de 14 ans dans un appartement squatté à côté du parc Wifi, dans la zone industrielle de Levante à Palma. Le bureau du procureur des mineurs a ouvert une enquête pour clarifier tout ce qui s’est passé.
Selon ce que Ultima Hora a pu apprendre de sources judiciaires, les faits se sont produits à la fin du mois dernier, lorsqu’un groupe de mineurs s’est échappé d’un refuge de la Part Forana et s’est déplacé à Palma. Ils ont déambulé pendant quelques heures sur la place d’Espagne et dans la gare intermodale.
Vers dix heures du soir, le groupe s’est déplacé à proximité du parc Wifi, en face du siège de la Garde civile, dans la rue Manuel Azaña. Il y a un appartement squatté fréquenté par quelques jeunes en difficulté et au moins trois mineurs et la victime sont entrés dans la maison, où ils ont passé trois heures.
A ce moment-là, le migrant algérien aurait drogué l’enfant en lui faisant fumer du cannabis. Elle a expliqué qu’elle n’avait jamais fumé de joint auparavant et a commencé à se sentir mal. C’est à ce moment-là que le mineur étranger non accompagné, âgé de 17 ans, l’a emmenée dans une chambre et l’a forcée, consommant le viol.
Elle a dit qu’elle avait essayé de résister, mais que ses facultés étaient affaiblies par les drogues qu’elle avait prises. La police nationale, dès que la plainte correspondante a été déposée, a recherché le suspect, dont elle avait l’identité complète. Il a installé des dispositifs discrets dans les quartiers de Palma qu’il fréquentait et a été arrêté lundi dernier. Il a été réintégré dans le centre dans lequel il s’est échappé après avoir été interrogé au parquet des mineurs.
Depuis au moins deux ans, les incidents dans le parc Wifi de Palma et de ses environs sont constants. Les voisins se plaignent des rixes, du trafic de drogue, des agressions sexuelles et de l’insécurité qui fait que, la nuit, presque personne n’ose se déplacer seul dans ces établissements. À côté du parc se trouve le siège de la Garde civile, et de nombreux agents ont été témoins des excès des bandes de jeunes qui parcourent cette section de la zone industrielle de Levante.