La Police nationale a dû intervenir ce dimanche matin au Centre de séjour temporaire pour immigrés de Ceuta, situé à El Jaral en raison d’affrontements entre différents groupes d’Africains subsahariens qui y sont hébergés, générant plusieurs dégâts en son sein. L’un des jeunes Marocains a assuré à El Faro de Ceuta que tous les meubles, vitres brisées et portes endommagées avaient été détruits, bien qu’il ait insisté sur le fait que ce sont les Africains subsahariens qui ont causé les dégâts. Un autre des Marocains a même reçu une pierre qui a terminé avec cinq points.
Deux groupes d’immigrés, chacun de pays différents, ont déclenché une querelle qui s’est amplifiée par les propos d’un jeune marocain qui ont intensifié les tensions. Les Africains subsahariens ont commencé à attaquer les Marocains en leur lançant des pierres, c’est ainsi que tout a commencé. Une Marocaine également internée au CETI a déclaré à El Faro que, pour se défendre des attaques, elle se remplissait même les mains de poivre pour le jeter sur les assaillants s’ils s’approchaient d’elle.
Alors que l’agressivité initiale de la situation augmentait, ce sont les agents de sécurité du CETI eux-mêmes qui ont détecté les premiers l’épisode violent et ceux qui ont alerté la Police nationale, activant le protocole, détournant plusieurs patrouilles UIP et UPR vers le Centre de séjour temporaire. Ces unités ont été renforcées à Ceuta face aux épisodes migratoires du mois de mai où l’on craignait qu’un épisode similaire à celui qui s’est produit aujourd’hui puisse se produire dans les zones où les Marocains sont regroupés, comme les navires Tarajal .
De cette façon, ils sont intervenus à l’intérieur, ont protégé les entrées extérieures pour contrôler la situation, ramenant la normalité dans les installations.
La Police nationale procède actuellement à l’identification des auteurs de ce carnage dans lequel des immigrés ont jeté des pierres, comme en témoignent ces images fournies à Faro TV.
Plusieurs habitants du centre, témoins des faits, assurent à El Faro que les protagonistes de cet affrontement sont à l’origine d’incidents depuis plusieurs jours, pour un total de quatre, selon les internés du CETI. Certaines femmes et enfants, en effet, l’ont abandonné par crainte pour leur propre sécurité et ont rapporté que les protagonistes de ces moments de tension ont tenté de pénétrer dans la zone où ils se trouvaient.
La Nacional enquête sur les raisons, soulignant une certaine méfiance parmi les groupes qui partent et ceux qui restent dans le CETI. Les entrées du centre sont fermées, de sorte que les quarts de travail des travailleurs n’ont pu être effectués tant que la situation n’est pas contrôlée par la police, seul le personnel de sécurité est entré, à la fois de l’intérieur des installations et des agents anti-émeute nationaux. Ce type d’affrontement fait monter la tension dans un centre où cohabitent au quotidien Algériens, Marocains et Africains subsahariens.
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