Ces 252 ressortissants algériens, toujours en attente, se sont rapprochés de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) ces dernières semaines pour bénéficier de ce « retour volontaire », qui permet à des sans-papiers de retourner dans leur pays d’origine, en s’engageant à ne plus revenir en France, avec un pécule de 650 euros par personnes pour les Algériens, un billet d’avion réservé par la France et éventuellement une aide financière à la réinsertion dans le pays de départ.
« Le problème c’est que ces Algériens, qui veulent rentrer et sollicitent le retour volontaire, sont empêchés de rentrer chez eux par l’Algérie, qui refuse de nous les reprendre. C’est le seul pays avec lequel on a ce problème », observe Didier Leschi, le patron de l’Ofii.
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Ce blocage des autorités algériennes, « avec lesquelles on n’arrive pas à avoir d’interlocuteur pour ces retours volontaires », plonge les ressortissants algériens en France « dans l’incompréhension, l’agressivité ; parce que c’est nous qui prenons les billets, ils pensent donc que nous essayons de les bloquer », poursuit le directeur général de l’Ofii.