Dans son Motu Proprio, François rappelle que «l’unique expression» du rituel de messe latine est celle du Concile Vatican II. Il donne aux seuls «évêques» locaux, par «compétence exclusive», l’autorisation de célébrer selon l’ancien rite avec des conditions très strictes.
Mais il fixe pour cela des conditions :
– que le «groupe» en question «n’exclut pas la validité et la légitimité» de la réforme liturgique du Concile Vatican II, du concile Vatican II et du magistère des Papes.
– qu’un lieu ou plusieurs soient définis dans le diocèse pour cette messe selon l’ancien rite mais «pas dans les églises paroissiales et sans ériger de nouvelles paroisses personnelles».
– que les lectures de ces messes soit lues en langue vernaculaire, celle du pays et non en latin, selon les traductions établies par la conférence épiscopale.
– qu’un prêtre, soit nommé par l’évêque, comme «délégué de l’évêque» pour ces célébrations et pour le «soin des fidèles».
– qu’un contrôle soit réalisé par l’évêque dans toutes les paroisses personnelles (paroisses spéciales déjà constituées avec autorisation de célébrer le rite préconciliaire) pour «évaluer si elle seront maintenues ou pas».
– que l’évêque «aura soin de ne pas autoriser la constitution de nouveaux groupes».
Le pape François demande aussi aux prêtres ordonnés «après la publication » de ce motu proprio et qui veulent célébrer selon l’ancien rite, «de faire une demande formelle à l’évêque» qui «avant de donner l’autorisation consultera le Siège Apostolique» donc Rome. Quant aux prêtres qui célèbrent déjà dans cette forme, ils devront «demander à l’évêque l’autorisation pour continuer ».