22/07/2021
17/07/2021
Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, UNEF (Union nationale des Étudiants de France), UNL (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), Solidaires Etudiant-e-s, FSE (Fédération Syndicale Etudiante), l’Alternative, Confédération Paysanne, USP (Union Syndicale de la Psychiatrie), CNT-SO, CGT-Police, Résilience France, SNMPMI (Syndicat National des Médecins de Protection Maternelle et Infantile).
Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre, Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Comité justice pour ibo, Emancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, CRAN, QNQF (Quartiers nord, Quartiers forts Marseille) , Observatoire National contre l’extrême droite, MRAP, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté.e.s, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) , AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine, La Jeune Garde (Lyon, Strasbourg et Paris), Université Ouverte, Unis pour le climat et la biodiversité, collectif Police Contre la Prohibition, Youth For Climate, Changer de Cap, Compagnie Jolie Môme, Mémoire Traumatique et Victimologie, Héro.ïnes95, Union des Femmes Socialistes de Turquie, La Maison des Femmes de Montreuil, CNAJEP, les Francas, Solidarités Asie France, La Maison des Potes, Osons le féminisme, collectif Taubira Pour 2022, Le peuple uni, RAAR (Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes), Résister aujourd’hui, Etats généraux migrations, France Nature Environnement, Le mouvement pour une Alternative Non-violente, Reporters en Colère, La Fabrique des Mobilités, Carré Géo & Environnement France, La Cimade, Collectif occupation Odéon, Autres Brésils, L’UJFP (Union juive française pour la paix), Concordia, Les Enseignant.e.s pour la Planète, La Ligue de l’enseignement, GISTI, CSP75
Médias : Regards, L’Humanité, Politis, Contretemps, Le Media, Blast, Kedistan, Lyon Insurrection, Bastamag
Organisations politiques : ENSEMBLE !, Génération.s, La France insoumise, EELV, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, le Parti de Gauche, Nouvelle Donne, les jeunes écologistes, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Génération.s, Rassemblement Communiste, UCL (Union Communiste Libertaire), PCOF, MdP (Mouvement des progressistes)
Retrouvons-nous nombreux·ses le 17 juillet, pour la cinquième marche en hommage à Adama !
Si le nom d’Adama résonne aujourd’hui comme un symbole pour dénoncer les violences policières, c’est que nous n’avons jamais relâché la tension, nous n’avons jamais faibli.
Depuis cinq ans, nous scandons le nom de mon frère pour que justice lui soit rendue, que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort entre les mains des gendarmes de Persan, le 19 juillet 2016.
Nous ne demandons rien que la vérité. Cinq ans de combat, cinq ans de mobilisations, cinq ans de peine transformée chaque jour en énergie.
Grâce à vous le nom d’Adama est aussi celui d’une cause qui est l’affaire de tous :
Les violences policières doivent cesser. On n’écrase pas, on n’étrangle pas, on ne tue pas un homme, pour un contrôle d’identité. Toutes les vies comptent, celle de mon frère ne valait pas moins qu’une autre.
Nous voulons la verité. L’institution judiciaire est responsable de cinq années de déni, cinq années d’aveuglement devant des éléments qui accablent pourtant les gendarmes responsables de la mort de mon frère.
Cinq ans d’inertie quand il s’agit de reconnaître une victime de 24 ans, morte comme un chien sur le sol d’une brigade de gendarmerie.
Et cinq ans d’acharnement contre sa famille, quand il s’agit de la criminaliser, la détruire, pour la faire taire.
Cinq ans de honte pour la France qui piétine ses valeurs fondamentales, l’égalité, la fraternité, l’accès à la justice pour tous.
Cette attitude de l’institution judiciaire à l’égard de notre famille, et de celles de toutes les autres victimes, répétée sans scrupule est une offense grave à la démocratie dont la justice se doit normalement d’être le miroir.
Triste spectacle auquel la scène internationale assiste : cinq ans d’enquête sans résultat pour Adama en France , un policier condamné aux États-Unis un an après avoir tué George Floyd.
Nous voulons une justice.
Nous voulons la justice.
Notre détermination est plus grande que jamais.
Nos exigences de justice sont devenues une nécessité pour tous.
Elles sont la condition de notre dignité. Pour nos enfants, pour leurs avenirs, unissons nos forces. Plus que jamais, restons debout, en rangs serrés.
Justice Pour Adama