26/07/2021
Le 26 juillet 2016, deux hommes qui se réclamaient de l’organisation Etat Islamique rentraient dans l’église où officiait le père Hamel et l’assassinaient devant les paroissiens. Une cérémonie aura lieu aujourd’hui en présence de Gérald Darmanin.
Un choc pour toute la France et surtout pour la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Le 26 juillet 2016, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean rentrent dans l’église Saint-Etienne. Ils vont égorger devant les paroissiens le prêtre Jacques Hamel, 85 ans. Les deux assaillants seront tués par la police. Cinq ans après, le souvenir de ce tragique événement est encore présent dans l’esprit des habitants.
11/07/2021
Le procès de l’assassinat du père Hamel en 2022
Le procès de quatre personnes soupçonnées de responsabilités dans l’assassinat du père Hamel, dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) en 2016, est prévu devant la cour d’assises spéciale de Paris du 14 février au 11 mars 2022, a-t-on appris hier de source judiciaire. Les deux assaillants, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, qui se réclamaient de l’organisation État islamique (EI), avaient été abattus par la police. Parmi les quatre accusés figure l’instigateur probable de l’attentat, Rachid Kassim, visé par un mandat d’arrêt et qui aurait été tué en 2017 dans la zone irako-syrienne. Il sera jugé pour « complicité d’assassinat ». Trois autres accusés, Jean-Philippe Steven Jean-Louis, Farid K. et Yassine S., seront jugés pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Tous trois sont soupçonnés de s’être associés aux assaillants en étant informés de leurs intentions terroristes, mais pas forcément de leur projet précis.
08/07/2021
Il y a bientôt cinq ans, le père Jacques Hamel perdait la vie dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, tué de 18 coups de couteau par deux terroristes attaquant en pleine messe du matin. Ce mercredi, l’hebdomadaire La Vie offre une nouvelle lumière, glaçante, sur l’organisation macabre des terroristes, commandités depuis la Syrie, via une série de messages dont est publiée une copie. Du choix de la cible au mode opératoire, en passant par les éléments à reprendre dans une vidéo d’allégeance, ces documents ont été « récupérés et reconstitués » par la DGSI « via l’exploitation des ordinateurs et des téléphones des deux djihadistes exécutants, ainsi que l’interception de certaines communications du commanditaire, Rachid Kassim, depuis la Syrie ».
Et le commanditaire de dicter un mode opératoire : « Tu prends un couteau, tu vas dans une église, tu fais un carnage, tu tranches deux-trois têtes, c’est bon. » « Personnellement, écrit l’instigateur, si j’avais la possibilité de faire un attentat, faut sauter sur ce genre d’occasion. » Aux « gens qui sont en France », il conseille de « taper ».