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Le 26 juillet 2016, le père Hamel mourait assassiné par des terroristes affiliés à l’État islamique. Cinq années plus tard, la menace a profondément changé, mais les attentats continuent de frapper sur le territoire national, comme à Rambouillet, le 23 avril 2021, où une policière a été tuée dans l’enceinte d’un commissariat.

Pourtant, la perception de la menace terroriste baisse, selon une étude Ifop pour Le Figaro. Seuls 18% des interrogés considèrent que la menace terroriste est aujourd’hui «très élevée» – soit le niveau de janvier 2015, avant les attentats de Charlie Hebdo – alors qu’ils étaient 65% il y a cinq ans. Si les Français ne considèrent pas que la menace a disparu – ils sont 75% à la considérer comme «élevée» – elle est aujourd’hui relativisée.

Sans surprise, la menace terroriste est davantage perçue par l’électorat de droite, plus sensible aux questions sécuritaires: 90% des personnes ayant accordé leurs suffrages à François Fillon et 89% de ceux qui ont accordé les leurs à Marine Le Pen en 2017 considèrent la menace comme «élevée» et «très élevée», contre 57% pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. «Nous avons identifié une tendance baissière à partir de 2017, elle se confirme aujourd’hui», explique au Figaro Jérôme Fourquet, directeur du département «opinion» de l’Ifop. Jusqu’alors, la France vivait encore dans le traumatisme de la vague d’attentats initiée en 2015.

Le Figaro

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