Maxime à gauche, Julien Leuridan à droite
01/08/2021
Un “mobile affectif”
Pour expliquer cette altercation (cette “colère soudaine” selon une source policière), le jeune homme mis en examen a également avancé, en garde à vue, un “mobile affectif”, selon les mots du procureur. Selon la même source policière, le mis en cause a expliqué en garde à vue qu’il avait des sentiments pour la victime, qui l’aurait éconduit.
Selon une source proche du dossier, l’homme de 27 ans, suspecté du meurtre, lundi 26 juillet 2021 de Maxime, commercial de 25 ans, à Rouen (Seine-Maritime), a expliqué son geste par « un acte de folie », pointant une « jalousie exacerbée ».
Selon une source proche du dossier, l’homme de 27 ans, suspecté du meurtre, lundi 26 juillet 2021 de Maxime, commercial de 25 ans, à Rouen (Seine-Maritime), a expliqué son geste par « un acte de folie », pointant une « jalousie exacerbée ».
« Il est très troublé », poursuit cette source, même si, à l’heure actuelle, aucun diagnostic ne fait état d’un trouble mental chez le suspect.
Le procureur de la République Pascal Prache a indiqué jeudi 29 juillet, un mobile « affectif » pour expliquer l’acte. L’avancée de l’enquête laisse désormais fortement entrevoir la piste d’un crime passionnel, comme le confirme une source judiciaire : « Il s’est imaginé des choses avec la victime, mais n’a pas pu les accomplir. »
29/07/2021
« Il a dit qu’il avait des voix dans sa tête »
Julien Leuridan, né à Nantes, inconnu de la justice, était avec Maxime Lebert ce matin-là.« Il a dit qu’il a pété un câble, qu’il avait des voix dans sa tête », a souligné le procureur de la République devant le juge des libertés et de la détention. « Il a reconnu les nombreux coups de couteau portés à la victime mais il reste des zones d’ombre dans ses auditions. S’ouvre maintenant le temps long de l’instruction qui permettra d’essayer de comprendre ce qui l’a poussé à commettre des faits d’une telle violence ». Les coups de couteau ont été donnés tant dans l’appartement de la victime que dans la cage d’escalier menant à l’appartement de Maxime Lebert.
Après le crime, Julien Leuridan s’est enfui, est retourné chez lui pour laver le couteau qui lui avait servi à égorger la victime, a nettoyé ses vêtements et a préparé une valise. Mais le lendemain, mardi 25 juillet, il a décidé de se rendre au commissariat. C’est en chemin qu’il a été interpellé par les services de police. Dans un premier temps, l’homme est allé au-devant des enquêteurs pour « faire une déposition en tant que témoin », les auditions en garde à vue l’ont poussé à reconnaître sa responsabilité dans le drame.
Julien Leuridan, 27 ans, dort depuis hier soir en prison. Cet homme, un ami, un très proche même de Maxime Lebert, a reconnu lui avoir porté des coups de couteau mortels le matin du lundi 26 juillet 2021. Il est en prison.
Il reste des zones d’ombre, mais le scénario envisagé dès les premières heures de l’enquête se confirme. Maxime, 25 ans, a été tué lundi 26 juillet 2021 à Rouen.
Un homme, suspecté d’être l’auteur des multiples coups de couteau qui ont percé le corps de la victime retrouvée égorgée, est mis en examen pour meurtre jeudi 29 juillet. Le procureur a également demandé au juge des libertés et de la détention, son placement en détention provisoire.
Julien Leuridan de l’image, âgé de 27 ans, était un collègue de travail de Maxime Lebert. Le mobile avancé serait « affectif ».
Le voile se lève sur le meurtre de Maxime, à Rouen (Seine-Maritime), lundi 26 juillet 2021. Dans le cadre de cette affaire, un homme de 27 ans est placé en garde à vue depuis mardi 27 juillet. Selon une source judiciaire, cet homme a reconnu les faits, jeudi 29 juillet. « Il est en cours de présentation au parquet de Rouen » et devrait faire l’objet dans la journée d’une mise en examen pour homicide volontaire, confie cette même source.
Toujours selon cette même source judiciaire, le suspect et Maxime « avaient une relation amicale très proche, et [une relation] de travail également ». Le mobile du meurtre reste pour l’heure toujours inconnu. Pascal Prache, le procureur de la République de Rouen, soulignait juste après l’interpellation, que « le casier judiciaire du mis en cause ne porte pas de trace de condamnation ».
Mardi 27 juillet 2021, le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache interrogé sur les suites judiciaires de l’homicide qui a été commis la veille dans un immeuble du centre-ville a indiqué : « Une garde à vue est en cours. » Une personne est en cours d’interrogation par la police judiciaire. Cette garde à vue a été prolongée mercredi 28 juillet.
Dans le cadre de l’enquête ouverte après le meurtre du jeune homme, la garde à vue du principal suspect se poursuivait ce mercredi. Selon une source policière, le suspect est un ami de la victime, avec qui il avait passé la soirée précédant le meurtre. Si ses déclarations sont encore floues, une source policière explique que l’enquête progresse favorablement.
[…]« Il y avait beaucoup de sang et des traces de contusions sur le corps. La gorge de la victime était tranchée », a confié une source judiciaire, lundi 26 juillet. Du sang a été retrouvé jusqu’au premier étage de l’immeuble, en quantité importante, et des traces de luttes ont été observées dans l’appartement situé à cet étage.
Les amis du commercial de 25 ans ont également lancé une cagnotte sur Internet, afin d’aider la famille et financer les funérailles : “On s’est réunis avec des amis et quelques membres de la famille, on recevait beaucoup de messages et d’appels. On s’est dit que la meilleure façon d’aider sa maman et son petit frère, c’était de s’occuper de cette partie financière qui peut être un poids et leur laisser un peu plus de temps pour faire leur deuil.”
Actu / Actu / France Bleu
26/07/2021
C’est un habitant de l’immeuble, situé rue Jeanne d’Arc, en plein centre-ville de Rouen, qui a découvert le jeune homme dans le hall, le cou ensanglanté. La victime a été tuée par arme blanche. Il avait plusieurs blessures profondes au niveau de la gorge. L’homme habitait au 1er étage de l’immeuble. On a retrouvé des traces de lutte dans son appartement, avec des objets renversés.
A cette heure, aucun suspect n’a été interpellé. Le voisin qui a découvert le corps semble hors de cause. Le drame est survenu au 84 de la rue Jeanne d’Arc, pas dans l’immeuble qui donne sur la rue mais dans celui de derrière, au fond de la cour. Une femme, jointe par France Bleu, travaillait au moment du drame dans le premier immeuble mais elle n’a rien entendu, ni vu personne sortir précipitamment par le porche.
Selon une source policière, le jeune homme, âgé de 25 ans, “était bien inséré socialement”. Il travaillait, ses relations avec le voisinage étaient bonnes et il n’était pas connu des services de police. La police judiciaire est saisie de l’enquête. Après de premières constatations sur le terrain, elle travaille à établir la chronologie des faits