Dans un courrier du 29 juillet, que Le Parisien s’est procuré, Marc Guillaume, le préfet d’Ile-de-France, retoque la nouvelle organisation du temps de travail des personnels de la Ville de Paris. Un dossier qu’Anne Hidalgo, la maire (PS) de la capitale, traîne comme un boulet depuis de longs mois.
[…]Une pénibilité parisienne remise en cause
Anne Hidalgo souhaite accorder des jours de repos supplémentaires aux agents de la Ville, « au titre de l’intensité et l’environnement de travail induisant une pénibilité spécifique à la ville capitale ». Une proposition qui, selon Marc Guillaume, « n’est au demeurant pas motivée » et « n’est appuyée par aucune démonstration reposant sur des données objectives d’activité ». De plus, cette alternative, non conforme au décret, « s’avère à ce titre illégale », estime le préfet, qui appelle l’édile à supprimer ce point (et non des moindres) du nouveau cadre de travail de ses fonctionnaires.
Sauf que Marc Guillaume n’apprécie pas que cette sujétion « ville-capitale », « qui n’est au demeurant pas motivée » et « n’est appuyée par aucune démonstration reposant sur des données objectives d’activité », s’applique « à l’ensemble des agents ». Non conforme au décret, elle « s’avère à ce titre illégale ». Ainsi le préfet demande à Anne Hidalgo de retirer ce point du nouveau cadre de travail de ses agents. Et c’est donc tout le plan fomenté par les services municipaux pour contourner la loi qui tombe à l’eau.
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