13/08/2021
L’un des jeunes turc hommes poignardés, Emirhan Yalcin, 18 ans, est mort.
Yahya Abdo et Mohammed Abdo, des ressortissants syriens détenus après l’incident à Ankara où des demandeurs d’asile ont attaqué deux adolescents turcs, ont été arrêtés pour meurtre. Les membres de la famille au premier degré des individus seront expulsés.
Des images d’une rare violence tournent en boucle sur les écrans de télévision en Turquie. On y voit des centaines de personnes s’attaquer avec rage à des devantures de magasins. « Nous ne voulons pas des Syriens », s’exclament des voix qui s’élèvent de la foule.
Cette attaque survient à un moment de grande tension dans le pays sur les questions migratoires. Alors que les villes d’Afghanistan tombent une à une aux mains des talibans, la population turque craint d’avoir à gérer une nouvelle vague de réfugiés afghans. Plus la situation économique se dégrade et plus l’hostilité envers les réfugiés s’exprime dans les déclarations politiques jusque sur les réseaux sociaux. Le hashtag #JeNeVeuxPasdeRéfugiésDansMonPays revient régulièrement en tête des sujets les plus partagés sur Twitter
[…]Suite aux violences de ce jeudi contre des réfugiés syriens et afghans, 76 personnes ont été arrêtées à Ankara. Une partie des habitants syriens a été évacuée du quartier où se sont déroulées les attaques, tandis que d’autres restent terrés chez eux, dans la peur de nouvelles violences.
11/08/2021
Une nouvelle s’ajoute aux incidents impliquant des ressortissants étrangers après l’attaque au couteau qui a eu lieu dans le district d’Altındağ à Ankara,. Selon les informations reçues, une dispute inconnue a éclaté entre un groupe syrien et 2 jeunes turcs âgés de 16 à 18 ans. Lors de l’incident, qui s’est transformé en bagarre en peu de temps, des Syriens ont poignardé les jeunes.
On a appris que l’état de l’un des jeunes qui a été poignardé était dans un état grave. Les Syriens qui ont agressé les jeunes sont en Turquie avec le statut de “réfugié”, les tensions augmentent dans le quartier.
Les habitants du quartier ont commencé à marcher jusqu’à la zone où se trouvaient les Syriens. Un grand nombre de policiers anti-émeute et de TOMA ont été envoyés à Battalgazi, où la tension était à son paroxysme. Alors que les citoyens en colère étaient avertis de « se disperser », la police anti-émeute a pris des mesures pour disperser la foule.