Rentré en catastrophe de Kaboul, il y a 15 jours, Shah Ahmadi tente de faire rapatrier cinq autres familles rennaises, en visite dans leur famille, qui n’ont pu rentrer avant l’arrivée des talibans.
« Je n’étais pas retourné en Afghanistan depuis 20 ans. Son père tué par les Talibans, Shah Ahmadi avait fui l’Afghanistan adolescent. J’étais traumatisé par les images d’un Kaboul détruit, aux mains des talibans. Quand j’y suis retourné, le mois dernier, pour voir ma belle-famille et des tantes, j’ai découvert une ville vivante, reconstruite, dans laquelle on pouvait même sortir le soir. »
L’ambiance était sereine : « Les fonctionnaires ou commerçants à qui je parlais me disaient qu’ils avaient confiance dans le gouvernement et les forces de sécurité, malgré le retrait des Américains prévu en septembre. »
