Les faits se sont déroulés ce samedi 21 août.
Trois véhicules de pompiers ont été mobilisés ce samedi vers midi pour maîtriser un incendie qui a totalement ravagé la cellule d’un détenu placé à l’isolement. Selon Pierre Grousset, délégué UFAP-UNSA Justice Prison, c’est le jeune incarcéré lui-même qui aurait mis le feu à sa geôle. Et ce serait sa 3e récidive depuis le mois de mars. Le jeune homme, âgé de 19 ans et “en situation irrégulière” selon le syndicat, aurait prévenu les surveillants qu’il “remettrait le feu” tant qu’il n’arriverait pas à ses fins. C’est le personnel pénitentiaire qui l’a évacué de sa cellule pour le mettre en sécurité.
Le détenu avait, début avril, ingéré des boulons afin de se faire transférer à l’hôpital où il avait tenté de s’évader par le plafond de l’établissement de santé.
Une nouvelle fois, le représentant du personnel réclame le transfert du détenu vers une unité de soins spécialisée ou un autre centre pénitentiaire. “Cet individu met en danger le personnel, menace la sécurité de l’établissement, de lui-même et des autres détenus, sans compter qu’il mobilise une sécurité renforcée“, accuse Pierre Grousset. Le délégué UFAP-UNSA demande également que le détenu fasse l’objet d’une comparution immédiate. Il pointe par ailleurs “depuis quelque temps, mais jamais comme ce mois d’août” un manque de personnel prégnant. “On travaille en sous-effectif constant. Depuis mon arrivée à Perpignan en 2002, je n’avais jamais vu aussi peu de personnel que ces dernières semaines.” Le porte-parole assure que l’organisation syndicale “ne va pas laisser perdurer cette situation.”