Un jeune Syrien considéré comme « dangereux » par le parquet et menacé d’expulsion a été condamné ce lundi 23 août en comparution immédiate à un mois et demi de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes, après avoir bravé à deux reprises les conditions de sa récente assignation à résidence à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
L’homme âgé de 20 ans, est toutefois ressorti libre du Palais de justice dans l’attente de sa convocation devant un juge d’application des peines (JAP) le 14 septembre 2021 pour voir de quelle manière il va purger cette peine de prison ferme.
Le prévenu est en fait assigné à résidence à l’hôtel, depuis sa sortie de prison le 10 août 2021 : déjà condamné sept fois pour des délits ordinaires (vols, dégradations, outrages…), son statut de réfugié lui a été retiré et il fait actuellement l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) de la part de la préfecture. Dans ce cadre, il doit rester à l’hôtel entre 21h et 7h du matin, et doit pointer chaque jour à 9h30 à 17h30 à la gendarmerie.
[…]C’est un homme d’une particulière dangerosité pour la France, l’Etat français et l’ordre national.
La procureure de la République
Celle-ci redoute un « passage à l’acte présentant un caractère terroriste » au vu des « outrages » faits aux forces de l’ordre par ce prévenu au « profil particulier ». « Les six mois de prison ferme que j’ai requis peuvent apparaître comme une peine lourde, mais les décisions de justice sont faites pour être respectées. »
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