Dans un texte signé par 100 sympathisants de droite se revendiquant de la Génération Z, des jeunes appellent LR à soutenir une candidature Zemmour.
Alors que Laurent Wauquiez annonce qu’il n’est pas candidat à l’élection présidentielle, nous sommes plus de 100 jeunes militants et sympathisants Les Républicains à souhaiter que le parti soutienne Éric Zemmour. À nos yeux de jeunes adhérents et sympathisants du parti, les têtes d’affiche de l’appareil font pâle figure à côté de l’intellectuel et écrivain Éric Zemmour, dont le courage, la pensée, le positionnement et le talent sont les plus à même de faire triompher nos idées. Pour nous qui déplorons depuis longtemps le long déclin de notre famille politique, l’espoir renaît enfin.
Voilà des années que la droite française navigue à vue, faute d’avoir su faire émerger de ses rangs un dirigeant capable d’enclencher une dynamique intellectuelle et électorale susceptible de répondre aux angoisses et aux attentes des Français. C’est un navire sans capitaine, à l’équipage déboussolé. Un paradoxe, alors que les crises successives rencontrées ces dernières années par la France nous ont donné raison sur quasiment tous les points : crise identitaire, désindustrialisation, péril islamiste, affaissement du niveau scolaire… […]
Nous ne pouvons plus attendre. En quelques années, Les Républicains ont perdu les trois quarts de leurs adhérents. Malgré quelques victoires d’élus locaux, le parti ne parvient pas à créer une synergie nationale. Et l’avenir est sombre : dans tous les sondages qui s’accumulent à l’approche de la prochaine élection présidentielle, le parti fait figure de repoussoir chez les jeunes et les actifs, se muant progressivement en « parti de boomers », circonscrit à une portion congrue de l’électorat, fidèle mais âgée. […]
Pour la France et pour faire triompher nos idées, c’est le meilleur candidat possible. Nous avons enfin un candidat naturel qui correspond à la fois aux convictions des militants et aux attentes des Français. Obliger les militants LR à devoir choisir entre Bertrand ou Pécresse, deux responsables politiques qui ont quitté LR parce qu’ils trouvaient le parti trop à droite serait un mauvais signal à cet électorat « plus à droite ». […]