L’ÉTUDE RÉALISÉE PAR LE CREAD RÉVÈLE L’EXPLOSION DU PHÉNOMÈNE DE LA MIGRATION
La saignée !
[…]L’étude menée par le spécialiste du fait migratoire qui s’appuie sur une revue documentaire menée sur 20 ans de réflexion et d’enquête sur les mouvements migratoires en Algérie et dans la région du Maghreb montre la tendance croissante du phénomène. Mohamed Saïb Musette a relevé un nombre record “de traversées” entre l’Algérie et l’Espagne. Il observe trois pics dans la dynamique migratoire entre janvier 2020 et juin 2021.
[…]Une forte concentration est observée en Europe avec 87%, majoritairement en France. Les autres destinations sont principalement les pays arabes du Golfe ou encore d’Amérique du Nord, selon les données des Nations unies (Undesa, 2019). “Les migrants algériens en situation irrégulière à l’étranger sont davantage identifiés en Europe. Les données de l’Eurostat font mention d’une moyenne annuelle de 18 600 Algériens en résidence illégale dans les pays de l’UE durant les dix dernières années (2008-2017), avec près de 25 000 en 2017”, note le chercheur
[…]La migration estudiantine est une composante particulière des flux migratoires, indique le sociologue. “Le nombre d’Algériens étudiants à l’étranger est passé de 20 000 en 2014 à près de 30 000 en 2018 (ISU/Unesco, 2020), répartis dans plus de 40 pays, avec une concentration de 83% en France”
[…]Les résultats d’une enquête du Cread, auprès des étudiants algériens en France, font ressortir que 78% des étudiants déclarent ne pas avoir l’intention de retourner en Algérie à la fin de leurs études. 57% d’entre eux envisagent de s’installer en France, tandis que 21% se préparent à partir pour un autre pays. Seuls 22% envisagent de retourner en Algérie.
[…]L’article dans son intégralité sur Liberté Algérie