36 personnes résistent encore actuellement à Kaboul, dans l’espoir d’être évacuées d’Afghanistan par l’Autriche. Beaucoup d’entre eux sont des citoyens ayant des racines afghanes, ou des personnes ayant besoin de protection qui ont effectivement fui le pays. Ils sont partis rendre visite à leur famille malgré l’avertissement aux voyageurs.
De nombreuses personnes qui étaient venues chez nous en tant que réfugiés d’Afghanistan sont apparemment parties en vacances. Beaucoup d’entre eux sont maintenant bloqués à Kaboul. Comme, par exemple, un étudiant HTL de 24 ans de Vienne (Autriche). Il y a 12 jours, il s’est rendu dans son ancien pays d’origine – son permis de séjour permanent le lui permet. Maintenant, il est coincé et espère de l’aide.
Les soldats du Jagdkommando ont risqué leur vie à Kaboul
“76 citoyens autrichiens ayant des racines afghanes ou ayant besoin de protection, qui avaient fui l’Afghanistan et rendaient visite à leur famille au pays, ont été évacués de Kaboul par avion avec l’aide de l’Armée Fédérale Autrichienne“, rapporte Michael Bauer des forces armées autrichiennes.
Pour amener en toute sécurité à l’aéroport de Kaboul les personnes qui restent encore en Afghanistan, en passant outre les talibans, nos soldats d’élite du commandement des chasseurs, entre autres, étaient sur le terrain. Le personnel du ministère des affaires étrangères participe également à l’opération. A pied, ils risquent leur vie en amenant les “réfugiés” à travers la ville jusqu’à l’aéroport.
“Nous avons l’obligation d’aider“, a précisé M. Schallenberg, ministre des Affaires étrangères, tout en soulignant les faits : “En effet, de nombreuses personnes qui s’étaient rendues en Afghanistan n’avaient pas fait de rapport du tout et maintenant de nouveaux rapports arrivent quotidiennement“.
M. Schallenberg a rappelé que l’Autriche avait déjà imposé le niveau d’alerte le plus élevé pour les voyages en Afghanistan il y a plusieurs années et avait conseillé à tout le monde de ne pas se rendre dans ce pays. Beaucoup d’entre eux avaient néanmoins rendu visite à leur famille.